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Commentaire de Le péripate

sur Crise de l'euro : partie de poker truqué et gros mensonges


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Le péripate Le péripate 13 mai 2010 09:37

S’il n’y avait que les chiffres : les raisonnements tenus sont de l’authentique gloubigloulba.

Exemples :

Quant à savoir quel taux de dépenses publiques et sociales un pays peut supporter, c’est une question théorique qui dépend de nombreux paramètres, internes et externes.

J’aurais écrit quel taux de prélèvements etc.. Au lieu de quoi cet humour involontaire sur la nocivité des dépenses étatiques...

Certains Etats prélèvent plus que la France, sans être en crise, d’autres moins et le sont.

Ah, le début d’une théorie, que l’on pourrait reformuler ainsi : le taux de strangulation ne donnant pas avec certitude une prédiction sur la mort du patient, on peut douter que la strangulation est mortelle.

La capacité de pression fiscale et sociale est donc un concept souple et n’a rien d’un indicateur vu comme un dogme. 

Très content de sa démonstration, notre sophiste enchaîne :

Par ailleurs, le taux de prélèvements obligatoires peut varier d’une année sur l’autre, 

Je ne vois pas bien ce que vient faire ici le fait que le taux de prélèvement obligatoire puisse varier d’une année sur l’autre, sinon que c’est l’expression de l’arbitraire fiscal... mystère et boule de gomme..

mais un être sensé comparera ce taux avec son efficacité pour la société et ses membres, premier critère quelque peu objectif et humain.

L’efficacité, ou en terme physique le rendement, est ici le rapport entre ce qui est et ce qui aurait pu être si... La première question qui vient à l’esprit est comment connaître ce qui aurait été si le taux de prélèvement avait été différent ?

Où comment écrire E= Réalité/ Inconnu ?

E étant l’efficacité des dépenses étatiques.

C’est beau la science.


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