Pour rassurer les marchés, les dirigeants européens ont annoncé un plan de sauvetage pour les Etats d’Europe du sud (Portugal, Espagne, Italie, Grèce) de 750 milliards d’euros.
C’était un gigantesque coup de bluff, destiné à rassurer les marchés, destiné à « gagner du temps » comme vient de le dire Angela Merkel.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20100516.OBS4039/angela-merkel-la-zone-euro-a-gagne-du-temps.html
Résultat : les marchés ont été rassurés pendant deux jours seulement !
Puis, à partir du mardi 11 mai, les taux des obligations d’Etat sont repartis à la hausse.
Si l’Etat grec devait emprunter à 10 ans, combien devrait-il verser de taux d’intérêt ?
Lundi 10 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 6,717 %.
Mardi 11 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,338 %.
Vendredi 14 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 8,012 %.
Lundi 17 mai : à 18 heures, le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 8,038 %.
Le marché obligataire est resté tendu lundi 17 mai après les secousses de vendredi, dans un contexte toujours nerveux comme en témoigne le maintien au-dessus de la barre de 8 % des taux grecs à 10 ans et les tensions sur l’ensemble des rendements européens. A 18H00 (16H00 GMT), le rendement de l’obligation grecque à 10 ans est ressorti à 8,038 % contre 8,012 % vendredi soir.
Les taux longs des pays périphériques (les plus fragiles de la zone euro par opposition aux pays du noyau dur) se sont tendus, soulignant le manque de confiance dans ces pays et dans leur solvabilité mais sans excès : ainsi les taux portugais à 10 ans ont atteint 4,652 % contre 4,561 % vendredi soir, ceux de l’Espagne 3,983 % contre 3,950 %. Ceux de l’Irlande ont également enregistré une hausse de 8 points de base par rapport à la clôture de vendredi à 4,674 %.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=c7d1bc9d1e426194b631bdd6cccdc2f9