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Commentaire de T.B.

sur Rétrospective sur l'échec du RMI


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T.B. T.B. 20 décembre 2006 15:34

Je me permets de donner quelques chiffres pour tenter de faire accepter l’idée qu’il est urgent d’augmenter le SMIG (de 50 à 100 %, les autres salaires au dessus augmentant eux aussi progressivement en suivant la grille de tous les salaires jusqu‘à la médiane et en « « rognant » proportionnellement sur les gros salaires pour un résultat final identique) . Augmenter le smic afin de rendre attractif le travail pour les smicards et ainsi diminuer le nombre de rmistes.

le PIB est à la fois la somme de tous les revenus et la valeur totale de la production (mesurée par les valeurs ajoutées = Valeur des biens et services produits − Valeur des consommations intermédiaires). Ces biens ne restent pas longtemps stockés, ils retournent dans le marché sous forme d’achat et « font tourner l‘économie » . Le PIB ne tient pas compte du travail au noir (par définition non comptabilisé) dont la contribution à l’économie peut être très importante. Il ne tient pas compte non plus de la valeur estimée des actifs et passifs (le patrimoine) publics et privés.

PIB 2004 (impossible d’avoir celui de 2005) : 2241 milliards d’euros. Coût du RMI : moins de 6 milliards en comparaison, soit moins de 0,27 %. Sachant que la population active française compte 27,7 millions de personnes et que les actifs créent la richesse, achètent et consomment les biens qu’ils produisent, on peut estimer que le PIB par actif avoisine les 6742 euros par mois ... !!! Telle est la médiane ou moyenne.

Tout le problème et la solution à la fois, sont là. Peut-on accepter que le SMIG soit inférieur ou avoisine le 1000 euros par mois ? Si l’on souhaite travailler pour être financièrement indépendant (ce qui est, me semble-t-il, le moindre des objectifs) peut-t-on avec 950 euros par mois payer tout à la fois son loyer, ses déplacements (automobile) et sa nourriture ? La réponse est NON. Pour que la réponse soit oui, il faut faire l’impasse sur une des ces trois nécessités premières. Une situation intenable et inacceptable à tous points de vue. Qui oserait dire le contraire ? ...

Les cyniques aux pouvoirs et les 910 parlementaires français qui se mettent dans les poches plus de 25 000 euros (indemnités des cumuls moyens + avantages) par mois souhaitent « valoriser » la notion de travail ... Avec 950 euros par mois ???


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