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Commentaire de manu

sur 2008 - Wonder year !


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manu (---.---.159.91) 22 décembre 2006 23:00

L’idée que l’état puisse se passer d’un an de recettes m’est tout à fait insupportable. Celà contribuera à accroitre la dette qui sera en définitive reglée plus tard, et avec les interêts !

Moyennant quoi passer au prelevement à la source risque de poser quelques problèmes :
- Celà risque d’alourdir les services administratifs des entreprises. Les grosses entreprises sauront s’adapter, mais il faudra prévoir d’accompagner les PME pour limiter le surcout qui sera induit par cette mesure.
- Il faudra veiller à garantir la confidentialité des informations. Nous n’avons peut être pas envie que notre employeur connaisse notre patrimoine.
- Enfin, ce mode de prelement est adapté aux salariés, mais qu’adviendra-t-il des travailleurs independants, des artisans, commerçants et professions libérales ?

De plus, cette proposition ouvrirait le debat sur d’autres points :
- Allons nous evoluer vers un système de « flat tax » (un pourcentage fixe appliqué à tous les revenus), un système à seuil progressif (comme au Danemark où les revenus sont de imposés à 0% pour les tranches basses, et jusqu’à 55% pour les tranches les plus elevées).
- Que deviendront les niches fiscales, les abattements ? Va-t-on les supprimer ? L’etat reversera-t-il la différence en fin d’année ?

Par ailleurs, on peut constater que la notion de coefficient familial n’existe pas dans les pays appliquant la Flat Tax. Celibataires ou familles de 6 enfants sont imposés de la même façon dans les pays baltes (seuil de natalité < 1,3 , c’est catastrophique !). Au contraire, je pense que la notion de coefficient familial doit être renforcée et augmentée. Les besoins des familles sont très importants, et il me semble utile d’alleger la charge fiscale pendant le moment où les enfants sont à charge. Le corollaire est que la charge fiscale sera plus forte sur les celibataires et les couples dont les enfants sont partis. Celà n’est bien sûr possible que si les citoyens sont en accord avec cette notion de justice fiscale, et que ceux ci ne prennent pas la poudre d’escampette une fois les avantages disparus.


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