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Commentaire de mcm

sur Pouvoir d'achat, entre fantasmes et réalités


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mcm (---.---.121.18) 27 décembre 2006 22:44

Beaucoup de définitions et de chiffres complexes pour expliquer des faits très simple ! Voilà un calcul plus simple : si un frigo acheté en 1970 valait 20% de l’unité de salaire de l’époque, et qu’un frigo acheté en 2006 vaut 15% de l’unité de salaire, l’insee en déduira que le prix du frigo a baissé de 5%. Mais si on rajoute le critère de durée de vie du bien omise par l’insee on ajoute à l’équation que le frigo de 1970 avait une durée de vie 3 fois supérieure à celui de 2006, dés lors la baisse de 10% devient une augmentation de 25%, puisqu’il faudra racheter le bien 3 fois pour arriver à la même longévité.

En conclusion l’étude quantitative de l’insee omet volontairement le côté qualitatif pour produire des chiffres plus flatteurs. L’exemple du frigo vaut pour le reste des biens technologiques, mais même l’alimentaire est concerné, ou un aliment va baisser de 5% pour voir sa qualité divisée par 3. Continuons à développer cette piste intéressante pour nous intéresser au revers de la médaille technologique, supposons le frigo moins cher et moins fiable où sont entreposés des denrées OGM, ionisées, sulfatées, vache-follées, grippe-aviairisées, etc..., des denrées dont les traitements ont pollué gravement l’environnement du consommateur et dès lors les frais de santé du pauvre consommateur vont exploser. Qu’il est loin le tableau idyllique ! La baisse de quelque pour cents du prix des biens de consommation va se transformer en une augmentation vertigineuse !

En conclusion l’étude quantitative et qualitative du prix d’un bien ne peut être viable que si sont inclus dans ce prix les surcoûts de santé publique générés par la production et la consommation de ce bien. J’espère que ce discours simple et clair aura aidé à constater la différence vertgineuse entre les indices de l’insee et la réalité, et aura donc aidé à comprendre pourquoi les calculs de l’insee présentent une population de plus en plus riche, alors que le nombre de SDF et autres démunis explose de façon dramatique.


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