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Commentaire de Catherine Segurane

sur Ce mensonge sur la lapidation en Iran


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Catherine Segurane Catherine Segurane 18 août 2010 16:17

L’auteur présente les faits ainsi :

"

Les faits :

« Fin 2006, une femme et deux hommes sont arrêtés en Iran dans une affaire de meurtre. L’un des trois accusés se trouve être le commanditaire du meurtre de M. Mohammadi-Ashtiani, et justement, cet homme est l’amant de la veuve du défunt. Au cours de son enquête, la police iranienne découvre que la dame entretient plusieurs relations extra-conjugales avec dont deux au moins sont prouvées. L’assassin est mis en prison et n’est pas condamné à mort, car il bénéficie du « pardon » de l’un des fils de Mme Mohammadi-Ashtiani. Mme Mohammadi-Ashtiani, quant à elle est condamnée à mort par pendaison. Aucun fait officiel ne permet d’affirmer qu’un autre type de condamnation ait pu exister. »

On est surpris de ce ton affirmatif alors que, justement, les faits sont difficiles à établir. Sakineh a été condamnée deux fois pour adultère ; d’après son avocat, elle a été blanchie des accusations de meurtre, alors on ne comprend pas trop pourquoi cette accusation resurgit. De même qu’un ne comprend pas trop pourquoi on la recondamne (à la lapidation) pour adultère alors qu’elle a déjà été condamnée (au fouet) pour le même chef d’accusation. Elle se plaint que des aveux lui aient été extorquésen prison, et je ne vois pas pourquoi on ferait prévaloir la parole du régime iranien contre la sienne.

De toutes façons, l’adultère n’est un délit dans aucun pays civilisé. Quant au meurtre, elle en a été blanchie, on ne devrait donc pas avoir à y revenir.

L’affaire est claire comme du jus de chique, c’est une raison de plus pour soutenir Sakineh.


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