Autre chose... Hélas, j’en doute. Le problème ne réside pas, à mon sens, dans
les systèmes (monarchie, empire, dictature, oligarchie, démocratie...), ni même
dans les économies (communisme, capitalisme, étatisme...), mais bel et bien dans
l’être humain. Tout ce qu’il y a de pire et de plus dénonçable en l’être humain,
lui est intrinsèque, réside au plus profond de ses gènes... Avons-nous la
prétention de pouvoir modifier le génome de l’homo sapiens sapiens (nous) ? Non
bien sûr. Seuls les Américains, dans les années soixante s’étaient essayés à
rendre plus « pure » ce qu’ils considéraient être la « race américaine » en
castrant une certaine catégorie de la population (les pauvres). Donc, ayant
conscience de notre misérable condition, nous petits être humains perdus dans
l’univers, et sachant pertinemment que nous n’en sommes certainement pas au
stade ultime de notre évolution (puisque encore trop en proie à nos pulsions,
émotions et vices) ; nous devrions prendre conscience que, quoi qu’il en soit,
quoi que nous fassions, quel que soit le contexte et l’époque que soient les
nôtres, nous aurons toujours à faire à nos contemporains, qui eux, seront
toujours plus « tentés ». Même si nous, lecteurs et rédacteurs d’Agoravox, en
relisant a L’esprit des lois » de Montesquieu, nous pouvons nous dire que
finalement, les Grecs avaient raison en parlant de stoïcisme, et qu’il y aura
toujours des hommes et des femmes pour penser, et envisager la civilisation ;
nous ne devons pas pour autant tomber dans l’idéalisme ou la naïveté.