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Commentaire de jeanpierrecanot

sur Roms : de l'amplification médiatique à l'instrumentalisation politique


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jeanpierrecanot jeanpierrecanot 2 septembre 2010 10:49

La Commission Européenne serait une fois de plus mieux inspirée de balayer devant sa porte.

 

Dans ce problème des ROMS elle est en effet la première responsable de la situation dramatique dans laquelle vivent ces malheureux dans leurs pays, Roumanie et Bulgarie notamment.

 

Elle est responsable parce que sa politique aberrante, voire criminelle au cours des années 90 a fait que tous les programmes dits PHARE, mis en œuvre dans les anciens pays du bloc communiste, se sont partout soldés par des échecs retentissants malgré les sommes énormes – nos impôts- englouties dans cette énorme gabegie.

 

Ils ont été nombreux ces programmes, en particulier dans le secteur agricole, en Bulgarie et en Roumanie, où des experts notamment français ont tenté de mettre en place le seul modèle de développement possible en agriculture : le modèle coopératif et mutualiste.

 

Le blocage de BRUXELLES a toujours été à la hauteur des sommes engagés, on a par exemple dans des pays adhérant à la francophonie imposé à ces experts l’utilisation de l’Anglais ou plutôt du Globish comme langue de travail ce qui a souvent conduit à l’abandon de solutions que ces experts ne pouvaient développer efficacement que dans leur propre langue.

 

BRUXELLES a surtout systématiquement refusé lors de ces missions que les experts ayant en charge les problèmes de développement agricole aillent sur le terrain au contact des agriculteurs qui les attendaient d’ailleurs à bras ouverts.

 

Ils on souvent eu honte ces experts, face à l’attente des braves gens de ces pays, y compris des ROMS de la façon dont les pays européens traitaient le problème en refusant de considérer que c’est l’Homme qui doit rester au cœur de l’affaire.

 

L’Europe a, tout comme l’ONU, beau jeu maintenant de prôner la libre circulation de mendiants dont elle a largement contribué à augmenter le nombre.

Ces pauvres gens arrivant dans des pays de « presque mendiants », devenus tels par la faute là aussi de l’Union Européenne qui a démantelé les agricultures dont la notre, sont condamnés à ne jamais se fixer et à poursuivre leur éternelle transhumance à la recherche d’un monde un peu meilleur.

 

C’est un Socialiste qui disait : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », les Socialistes du moment seraient bien inspirés de considérer que l’on ne peut accueillir toute la misère de l’Union Européenne, ceci d’autant plus que nous nous acheminons nous-mêmes à grands pas vers cette situation de misère.

 

Nous n’en sortirons pas tant que nous nous acharnerons à la construction imbécile des tours de Babel, de la mondialisation que nous voulons instantanée, ou d’une Union Européenne que nous ne voulons pas à dimension humaine par le respect de « cercles d’intimité » au sein desquels nous aspirons tous à vivre.

 

L’Europe des courants d’air, si elle favorise ce nomadisme que nous déplorons de malheureux en quête d’une vie meilleure, favorise surtout la dégradation de notre économie vers ce monde de fausse monnaie où la disparation des activités de base : agricoles – ne parlait-on pas de secteur primaire ?-, de santé et d’éducation ; fait que l’on ne vit plus, voir la Grèce et bientôt d’autres, que dans le cercle infernal du crédit où l’argent fabrique l’argent.

Ce cycle infernal que les banquiers appellent la cavalerie –ça tombe bien avec le nomadisme- nous conduira au drame le jour, qui commence à pointer, où il n’y aura plus, même au cours mondial, de blé, de lait ou de pommes de terre pour nourrir un monde de mendiants.


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