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Commentaire de clostra

sur Réchauffement : Débat à huis clos à l'Académie des sciences


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clostra 21 septembre 2010 10:50

Merci pour cet article limpide qui met à la portée des phénomènes qui illustrent la « théorie des catastrophes » de René Thom et peut-être bien la complexité des fractales (action-réaction à l’infini ou plutôt « au fini »), faisant étrangement ressembler les manifestations climatiques aux manifestations de la vie.

Comme vous le savez bien, les passions s’agglutinent autour d’une question devenue fondamentale : l’homme est-il ou non responsable de ces changements.

Et alors là, la raison s’envole !
On fait parler les chiffres et le climat devient l’auberge espagnole de vraies angoisses métaphysiques primaires. De vrais archétypes liés à une perception sensorielle dans l’incommunicable (le froid, le chaud pour lesquels chaque individu dispose d’un outil de mesure personnel jusqu’à l’incompatibilité : comment partager son lit avec quelqu’un qui a toujours trop chaud, alors que vous crevez de froid recroquevillée, fenêtre grande ouverte par -5°C, sous trois couettes + une couverture de survie ?)
C’est là que commencent les malhonnêtetés : alors que les scientifiques (même ceux du GIEC) vous disent : il y a 90% de chance (ou de malchance) que l’homme soit impliqué dans les changements climatiques, ceux-ci (les journalistes et autres CAC40 - idem : ceux qui n’ont pas d’intérêt particulier dans les technologies destinées à contrer le réchauffement, n’en ont rien à faire et sont prêts à entendre la vérité) « entendent » : l’homme est impliqué à 90% dans les changements climatiques.

Voici comment s’entretient le « bruit » autour des questions de climat ! et finalement le climat devient une métaphore dans l’espace de la communication humaine. D’ailleurs on parle bien de « climat général »...


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