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Commentaire de Catherine Segurane

sur Le 17 octobre 1961 (deuxième partie - la propagande à l'oeuvre)


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Catherine Segurane Catherine Segurane 17 octobre 2010 09:47

@ Aafrit


Je connais parfaitement l’argument selon lequel certains, et même de nombreux cadavres ne seraient pas passés par l’IML. 

C’est même l’essentiel de la problématique :

Les cadavres enregistrés à l’IML ayant tous donné lieu à enquête judiciaire, et aucune de ces enquêtes n’ayant conclu à un meurtre par policier, ce sont les supposés cadavres non enregistrés qui interessent nos propagandistes.

La question (question que je traite largement dans mon article) est donc :

Est-il possible matériellement de faire disparaître des cadavres (pas à l’unité mais par 10 et par 100) au XX ème siècle en pleine région parisienne ?

La réponse de bon sens est non :

- un cimetière clandestin finirait par être découvert à l’occasion de quelque construction

- la disparition dans la Seine poserait autant de problèmes : nécessité de lester les cadavres pour éviter qu’ils remontent, passage de bateaux sur la Seine en permanence, barrages

- la chaîne de complicité nécessaires pour organiser ces disparitions serait infinie et toucheraient non seulement les policiers ou militaires qui auraient executé les gestes matériels de dissimulation de cadavres, mais leurs supérieurs (car il faudrait forcément des ordres écrits pour commettre un tel délit en étant couvert) et tout un environnement complice ; environnement qui, de toute évidence n’existait pas ; je rappelle que le parti communiste, indéfectible soutien du FLN, avait 20 % des voix aux élections ; je rappelle aussi que le référendum sur l’indépendance de l’Algérie a obtenu 90 % de oui.


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