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Commentaire de Hermes

sur L'homme est-il un meurtrier, ou bien le devient-il ?


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Hermes Hermes 28 octobre 2010 16:32

Bonjour,

 Intéressant sujet. La question du mal se pose surtout quand il n’y a pas de nécessité apparente qui justifie le comportement destructeur.

Pour commencer, il faut se rendre compte qu’il n’y a pas de violence destructrice qui ne soit précédée ou accompagnée de violence psychologique ou sociale (oppression, inégalités, pauvreté, misère, etc.).

Les « grands » medias font un travail considérable pour éviter que cela ne soit visible et pour entretenir un état de sommeil généralisé (qui pré-existe ne leur donnons pas plus de pouvoir qu’ils n’en ont).

Ce sommeil laisse prise à la manipulation par des assoiffés de pouvoir et de richesses. Ce sont en fait des psychopathes sociaux dans la mesure où la dimension humaine leur est inconnue. Ils exploitent et entretiennent ce sommeil dans leur ascencion au pouvoir tout en diffusant leur psychopathie imprégnée de peur et de haine de l’autre.

Sur la psychopathie sociale et comprendre l’ampleur du phénomène, rechercher sur Internet « ponérologie politique ».

Ceux qui ne peuvent aimer ni éprouver de l’empathie haissent ceux qui les aiment et essaient de les aider. Il n’y a pas aujourd’hi de « vaccin » dans nos sociétés contre l’influence des psychopathes sociaux, et ce serait plutot eux qui la structurent pour leur propre intérêt.... en attendant le prochain choc qui remettra un socle de valeurs humaines dans le corps social.

D’aucuns souhaitent ce choc (voir les mouvements sociaux actuels) mais il ne peut pas être provoqué et anticipé, ce serait trop simple. La logique anti-humaine est encore loin de son paroxysme hélas ! De plus le système anti-humain est devenu expert dans l’exploitation des chocs pour son propre intérêt (lire Naomi Klein).

Il n’ a pas de sortie de ce mécanisme global sans prise de conscience de sa propre reponsabilité individuelle dans la propagation des comportements « anti-humain ». Le mécanisme global n’est que l’amplification des mécanismes individuels et de leurs interactions.

C’est en participant au sommeil général que nous véhiculons les graines de la violence à notre échelle individuelle. Ils s’en passe des choses dans ce sommeil éveillé de chacun : des réactions émotionnelles, une possession excessive, des peurs, des certitudes, des croyances, des obessions, des marottes... et surtout beaucoup de souffrance.

Pour soi-même (charité bien ordonnée), par le réveil à soi même en sortant de ce sommeil, et la compréhension de son propre comportement il est possible de le modifier et de déplacer le curseur vers plus de bien être, plus d’empathie et de responsabilité. C’est une attitude au présent, vers le présent, vers le dépassement de la peur, vers la responsabilité et la tranquillité devant la mort.

Si il y a contagion de la liberté intérieure acquise, tant mieux, mais cela ne peut pas être un but en soi sans devenir à terme un attracteur de la violence globale, à l’instar de ce qui s’est passé avec les religions et de ce qui risque de se passer à nouveau avec les nouvelles idéologies émergentes.

Bonne soirée.


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