"Le travail accompli est important et les anticipations des acteurs
leur permettent de dynamiser un territoire à partir d’un projet
collectif"
Marie Delaplace rapporte une évidence : le développement économique d’une région dépend de la mobilisation de ses acteurs économiques et politiques, et même au delà de l’image positive que les acteurs ont des potentialités de leur région.
Ce constat établi, est il nécessaire d’investir des milliards euros, dans une infrastructure ferroviaire non rentable, et même de gestion couteuse, qui n’apporte en soi aucun avantage socio économique et environnemental ?
Quelque chose a changé depuis le début de l’utopie TGV dans les années 1970 ... aujourd’hui la prouesse technologique de la grande vitesse et le challenge du temps ... ne font plus rêver ! Autrefois ce projet rassemblait, aujourd’hui un tel projet devient source de discorde politique et populaire !
Le rêve se change en cauchemar économique, en fracture sociale, et en menace de la biodiversité.
De fait, une LGV est une charge financière supplémentaire pour la collectivité, qui s’ajoute aux autres charges existantes dans un temps de vache maigre des finances publiques.
Ne vaudrait-il pas mieux investir ces milliards € directement dans l’économie, afin de développer les ressources économiques, environnementales, les spécificités et les potentialités économiques de la région susceptible en soi de créer de la plus value économique, et des emplois ?
Marie Delaplace explique par ailleurs que la LGV ne pourra en soi suppléer à une déficience du dynamisme économique et politique d’une région.
La LGV Est tarde à faire la démonstration du miracle économique attendu de cette infrastructure. Une chose est sûr, les finances publiques investies dans ce projet pharaonique ne pourront plus être investies ailleurs, de manière socio économique et environnementale plus pertinente.