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Commentaire de Antenor

sur L'islam en question, troisième et dernière partie : la bataille d'Ohod


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Antenor Antenor 12 novembre 2010 16:45

Je ne suis pas trop emballé par l’idée d’un conseil des chefs musulmans enfermé dans un char cuirassé. Cela présente à mon avis plus d’inconvénients que d’avantages. Le blindage protège certes des flèches, mais si une pierre de catapulte tombe en plein dessus, tout l’état-major y passe. Il serait peu mobile, trop facile à repérer par l’adversaire et ses occupants auraient une très mauvaise visibilité sur le champ de bataille sans parler de la chaleur dans cette région. De plus, Mahomet est à cheval. La double cuirasse si encombrante doit désigner deux lignes de fantassins très lourdement armés et cuirassés, de véritables Hoplites médiévaux servant de garde rapprochée au poste de commandement.

L’allégorie la plus difficile à percer est celle du cheval. Que représentent les chevaux dans ce type de texte ? Que représentent Pégaze ou le cheval de Troie ? Peut-être faut-il comprendre qu’à la bataille de Ohod, l’état-major musulman a été délogé de la croupe d’une hauteur (le cheval) par la charge de la cavalerie (le sabre) d’Abdallah. Le sabre d’Abdallah ne perce pas la cuirasse. Ce qui signifie que la « vieille garde » a tenu bon et que l’état-major musulman a pu s’enfuir. Très habilement Abdallah a proclamé qu’il avait tué Mahomet et en effet lorque les soldats du prophète se tournaient vers la hauteur où étaient censés se trouver leurs chefs, ils voyaient la cavalerie d’Abdallah à sa place ! On devine la panique qui a dû s’en suivre... ce qui explique la défaite musulmane.


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