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Commentaire de easy

sur Histoire d'un homme qui ne plaisait pas et qui plaisait


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easy easy 2 décembre 2010 14:19

Et moi je me trouve soudain les doigts tout boudinés.


Cépabien de nous chauffer çacom.

Bon, sur le fond psy de l’histoire, elle colle pile avec ma fantasmagorie.

J’y retrouve le principe qui m’excite : celui de la blanche hermine de Bretagne qui préfère faire face à la meute et en crever que de traverser un passage boueux et se salir.
Je vois dans cette histoire chinoise, une lutte du prince et de la princesse contre la souillure. Une lutte automatique. Sans en discuter, ils sont d’emblée d’accord sur l’objectif de cette lutte pour sauver la beauté.

Le jeu excitant consiste, en tous cas pour l’homme aux doigt boudinés que je suis, de détecter cette lutte charmante et séduisante au plus haut point chez une femme. Découvrir non exactement la belle sous la boue mais plutôt sa lutte, son dépit, son refus de cette humiliation. J’adore voir la lutte contre la souillure, l’effort maximum entrepris pour sauver la beauté, sa beauté d’abord. Et plus tard, voir tout cela sacrifié au profit de l’enfantement.
De l’égoïsme qui préserve soi à l’altruisme qui offre soi en passant par la conjugaison amoureuse où l’on s’offre mutuellement, j’adore.




A part ça, chère Ariane, pas plus tard qu’hier vous nous la jouiez Louise Michel « Posséder cépabien » et aujourd’hui, vous nous faites baver avec des histoires de princesse et de prince possédant des paravents magnifiques.

En donnant dans les contrastes, vous augmentez les vertiges et ne vous adressez vraiment qu’aux aigles.


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