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Commentaire de Ariane Walter

sur Histoire d'un homme qui ne plaisait pas et qui plaisait


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Ariane Walter Ariane Walter 2 décembre 2010 18:52

Cher easy,

Cépabien de nous chauffer çacom.

C’est ma contribution à l’hiver !

Bon, sur le fond psy de l’histoire, elle colle pile avec ma fantasmagorie.

D’où l’expression « pile poil » ? (hihihihi !!!!)

J’y retrouve le principe qui m’excite : celui de la blanche hermine de Bretagne qui préfère faire face à la meute et en crever que de traverser un passage boueux et se salir.

C’est vrai cette histoire ? Très belle en tout cas ! Ca me rappelle la fille d’une copine, 4 ans, qui avait été élevée en ville. Elle se retrouve pour la première fois devant un pré. J’avais un petit chien qui jouait . Sa mère lui dit : « Vas-y ! Va jouer : ! Attrape-le !
Et elle, très précieuse, au bord du pré : »C’est sale !"

Je vois dans cette histoire chinoise, une lutte du prince et de la princesse contre la souillure. Une lutte automatique. Sans en discuter, ils sont d’emblée d’accord sur l’objectif de cette lutte pour sauver la beauté.

Je n’y avais pas pensé. mais c’est tellement excitant les pensées que l’on fait naître. Surtout quand elles ne nous ressemblent pas !

Joli, on s’offre mutuellement !

Le jeu excitant consiste, en tous cas pour l’homme aux doigt boudinés que je suis, de détecter cette lutte charmante et séduisante au plus haut point chez une femme. Découvrir non exactement la belle sous la boue mais plutôt sa lutte, son dépit, son refus de cette humiliation. J’adore voir la lutte contre la souillure, l’effort maximum entrepris pour sauver la beauté, sa beauté d’abord. Et plus tard, voir tout cela sacrifié au profit de l’enfantement.

L’amour finit-il toujours en sacrifice ?

De l’égoïsme qui préserve soi à l’altruisme qui offre soi en passant par la conjugaison amoureuse où l’on s’offre mutuellement, j’adore.

J’adore aussi « s’offrir mutuellement. »

A part ça, chère Ariane, pas plus tard qu’hier vous nous la jouiez Louise Michel « Posséder cépabien » et aujourd’hui, vous nous faites baver avec des histoires de princesse et de prince possédant des paravents magnifiques.

En donnant dans les contrastes, vous augmentez les vertiges et ne vous adressez vraiment qu’aux aigles.

Votre phrase est tellement complimenteuse, je ne sais que dire. Si ce n’est que ce mot « aigle » suggère une image d’espace et de solitude, de beauté aussi, qui est exaltante.Vous avez raison en ce qui concerne la beauté. je la considère comme la valeur fondamentale car elle est notre maison native.

Tout ce que vous dites sur ce texte est très beau, sans que je l’aie vu, ce qui fait le prix de ces échanges.

Bon. On vole un peu ?


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