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Commentaire de ddacoudre

sur Police – Justice : et l'Etat de Droit ?


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ddacoudre ddacoudre 12 décembre 2010 01:25

bonjour koustouzis

le sujet que tu abordes est bien difficile et la police est effectivement victime de son instrumentalisation politique par notre président qui a fait de l’insécurité ou de la sécurité un principe absolu de son élection et aujourd’hui de sa réélection, ce qui conforte les comportements de notre ministre de l’intérieur.
c’est à juste titre que tu parles du tonneau de danaïde, il va même faire que grossir faire à mesure que la population croitra que les biens rares seront à partager entre plus de monde.

ces difficultés naissent des deux piliers que sont un, le principe de précaution qui impose donc à la justice de passer de la punition du fait réalisé, à la punition de l’intention (qui doit être avéré) ou de la dangerosité.

La combinaison nécessaire dans la mesure de la peine du juste et de l’utile fait qu’une peine n’est juste que tant que l’acte est reprochable à l’auteur. Il y a là une fonction rétributive et punitive bien connue, qui repose sur une communion entre culpabilité et dangerosité. Aujourd’hui, il faut absolument apaiser la victime et rassurer l’opinion. La dangerosité sans la culpabilité s’autonomise comme concept détaché de l’infraction et légitime un enfermement pour une durée indéterminée, par exemple du seul fait d’une peine antérieure. C’est envisager la culpabilité sans imputabilité.

on ne puni plus qu’a partir du fait, mais de la dangerosité présumé, c’est ce qu’il sait produit dans la condamnation de ce jeune qui a inconsidérément laissé son enfant dans sa voiture. il est fou que cela constitue un abandon ou alors toute l’information n’a pas été donné. qu’il y ai un comportement d’irresponsabilité certainement mais délit d’abandon ? à moins que je ne connaisse plus le sens de ce mot

il y a donc une marge qui c’est ouverte pour une appréciation subjective et inquisitrice. le jugement en intime conviction n’emporte pas d’ignorer la réalité des faits, pour une intuitive dangerosité.

à apprécier la dangerosité c’est l’humain qu’il faut enfermer car à un moment ou un autre il ira tuer ses semblables.

le second est la tolérance zéro, et la nous trouvons le rebondissement que tu traites.
ce gouvernement à fait croire au peuple, qu’il pouvait seulement par la répression, qui caractérisent de tout temps « la droite » et que met en surenchère le FN et qu’en arrêtant les délinquants et criminels, ils allaient assurer la totale sécurité des citoyens avec l’aide de la police, de caméras de surveillances et police privé.
mais ce qui n’ont pas dit c’est qu’effectivement le tonneau de danaïde était en train de grossir pour laisser passer encore plus de liquide.

l’absence de croissance qui ne redeviendra plus chez nous au niveau que nous avons connu pour assurer le plein emploi, conduit à un certain type de délinquance et de criminalité, celle que le pouvoir c’est donné de combattre et qui a la couleur de la misère, et est donc attaché à ceux qui sont les derniers dans les stratifications sociales,
sauf que par le phénomène migratoire qui conduit des états pauvres à voir croitre leur population sans disposer des moyen économique de les retenir chez eux, et donne lieu à un flux migratoire qui va aller en s’accroissant et alimenter le terreau criminogéne, car la morale n’est pas faite pour que les hommes acceptent de mourir de faim.

il me parait alors normal que la police trouvent que son action se résume à pisser en l’air et se désespère de voir les flagrants délits remis en liberté,
c’est ignorer que notre droit n’incarcère préventivement que sous certaines conditions dont les juges sont souverains à la vue du dossier et non des commentaires des journalistes.

les citoyens ont oublier que la peine ne peu s’appliquer que lors que le jugement est prononcé. or cette notion de tolérance zéro pousse à croire que le flagrant délit conduit immédiatement en détention,
alors les citoyens ne comprennent plus que des délinquants soient remis en liberté après une garde à vue s’ils ont donné des gages.
c’est moins compréhenssible de la part des policiers mais l’on peu comprendre qu’ils puissent en avoir ras le bol, et que ceci conduise à des excés, comme celui énnoncé dans ton article.

le fait de grossir médiatiquement et de nourrir en permanence la peur par les interventions ciblées du gouvernement concours à une exaspération qui risque de mettre en danger la liberté des juges.

je n’ai jamais cru en leur indépendance, l’histoire démontre que la justice se trouve toujours au coté des pouvoirs, puisque c’est lui qui l’installe et lui donne la matière de son activité.

mais nous sommes entrain d’entrer dans une situation des plus grave quand par souci politique le pouvoir offre en pâture la justice à l’exaspération publique ou policière dont ils ont fait leur instrument d’élection sur la base d’une efficacité, que par dogme, il ne veulent pas se donner les moyens de combattre, si ce n’est par des actions à grand spectacles sans aucune efficacité sur la criminalité et la délinquance, mais qui satisfait à la communication et à la maintenance d’une illusion, mais présente en l’espèce, presque la justice comme un processus contribuant à son aggravation. là nous sommes dans le délire.

les juges ont le droit qui les contrains et ne vivent pas en dehors de la réalité du monde, il sont également des hommes avec des convictions, il suffit de fréquenter leur école pour se rendre compte qu’ils ne sont pas de « gauche » je vais le dire comme cela.
ce n’est pas pour autant qu’ils n’ont pas le souci de leur fonction et de l’immence place dans la société,
mais il ne leur appartient pas de prendre les mesures politiques pour réduire les facteurs criminogènes, alors que les politiciens attendent d’eux qu’ils les musellent.
pour ne prendre que l’exemple dans le marché du siécle qu’est la drogue,
elle est à la porté de tous, il n’est pas utile de disposer de moyen spécifique pour la distribuer, elle peut donc être un moyen de masse, alors que faire des casses présente la nécessité d’une spécialisation.
à partir de là tous ce qui sont dans des lieux de pauvreté y trouvent une source de revenu.
la police peut dopnc arrêter autant que faire ce peut que les uns remplacerons les autres, c’est cela dans tout les processus que la misère développe.

alors l’on va attendre de la police et de la justice quelle se substitue à l’absence de prise de décision politique qui pourait solutionner cette délinquance.
c’est le serpent qui se mort la queue, et je trouve honteux que le ministre vienne jeter de l’huile sur le feu qu’il a partricipé à allumer.
pour ne parler que de cela, certains pense libérer la vente de la drogue.
indépendement de l’aspect moral qui bloque les gens, se serait le moyen de suprimer la délinquance qui en découle, avec quelques augmentation certainement de consomation comme nous l’avons connu avec l’alcool.
mais pour autant cela ne solutionerait pas le probléme du milieu criminogéne qu’est la misère, car ceux qui vivent de ce marché se retrouveraient sans ressource, et faute de pouvoir leur en donner par le travail, ils se chercheraient un autre terrain de rémunération.
je pense qu’à un momment il faut comprendre ce processus et ne pas laisser croire qu’en explusant ce qui ont commis des crimes et délits, ils ne serait pas remplacé par d’autres, nous établierions seulement un turn over, car nous n’aurons jamais des frontières étanches, et même en aurions nous qu’un jour elle céderaient sous la pression de ceux qui s’y accumulent, et dont les rangs vont grossissant.
en attendant faute de comprendre cela et d’y apporter une solution politique nous jetons l’opprobe sur la justice.

cordialement.


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