Non, il faut arrêter de voir en ETA un défenseur des libertés et de la cause basque !
Le mouvement n’est qu’ un ramassis de crypto-fascistes de gauche, dont la seule ambition est d’imposer leur politique et leur vision du monde sur le Pays Basque !
Les basques sont LIBRES d’exprimer toutes leurs opinions et ils ne s’en privent pas, lors des élections et entre elles.
La seule restriction est celle qui est imposée à tous : personne, au Pays Basque ou en Galice, en Bourgogne ou en Corse, au Pays de Galles ou dans le Yorkshire, en Alabama ou en Californie, ne peut appeler à la « lutte armée » et au terrorisme sans encourir les foudres de la loi et tout ce qui s’ensuit !
A contrario, ETA n’hésite pas à tuer des élus locaux quand l’envie lui en prend : non, ETA ne vise pas « que » les forces de sécurité !
En 1996-1997, l’ ETA a enlevé et torturé pendant plus d’un an un ancien gardien de prison.
Pour « venger » sa libération par la police, ETA a quelques semaines après abattu Miguel Blanco de deux balles dans le dos, comme il sied pour les lâches du calibre de l’ETA.
Son « crime » : être membre du PP, alors au pouvoir à Madrid.
En 1998, ETA assassine Alberto Beceril.
Son crime : être un élu municipal. Pour faire bonne mesure, les salopards que tu defends tuent en même temps sa femme.
Son crime : être à ses côtés.
On peut ajouter en 2000 Ernest lluch.
Son crime : être un ancien ministre du PSOE.
En 2006, ETA fait exploser une bombe dans le parking de l’aéroport de Madrid. 21 victimes : 19 blessés, et 2 quidams tués.
Leur crime : avoir été au mauvais endroit au mauvais moment.
En 2008, c’est Ignacio Uría Mendizábal qui meurt d’une balle dans la tête.
Son crime : avoir refusé de payer l’impot « révolutionnaire ».
C’est ça, ETA.
Ce n’est pas un groupe qui prend en compte les intérêts des basques car ils n’hésitent pas à tuer les basques qui s’opposent frontalement à eux.
On ne négocie pas avec les terroristes, si ce n’est les conditions de leur reddition.