iNicolas Sarkozy est critiqué pour ses interventions dans les médias. Pourtant, avec sa réforme de l’audiovisuel, il avait voulu rompre avec l’hypocrisie institutionnalisée par François Mitterrand.
C’est sûr qu’en prenant entièrement le contrôle de la télé publique, en nommant lui-même les directeurs des chaines de télé, et de Radio-France en en faisant virer tous ceux qui osent ,critiquer (même sous forme humoristique) la cour, et en ayant favorisé le partage de l’ensemble des chaînes privées et des médias par les groupes financiers proches du pouvoir (contre la loi de concentration et de monopole), il n’y aurait plus « d’hypocrisie » ; la droite décomplexée a entièrement mis la main sur l’ensemble des médias médias, totalement détenus par Sarkozy et ses soutiens politiques et financiers.
Le problème, c’est que tout ceci se passe sans que les citoyens, payant la télé publique avec leur redevance, n’en aient été légitimement avertis, et n’aient aucun moyen légal de faire respecter la moindre neutralité.
Alors, évoquer « l’hypocrisie institutionnalisée » par Mitterrand, c’est vraiment l’histoire de la paille mitterrandienne contre l’énorme poutre sarkozyenne...
Mais l’auteur est coutumier de ce genre d’énormité ; sans doute victime, lui aussi, du syndrome de la poutre de Bamako... (à moins qu’il n’espère que sa docile servilité finisse par servir à obtenir un poste digne de ses bons et loyaux services, auprès du monarque...)
Cocasse...mais indécent...