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Commentaire de njama

sur Une exégèse scientifique du Coran


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njama njama 18 février 2011 14:04

@ catherine ségurane

En admettant que B soit le Coran, qu’il découlerait de A « corpus des (seuls) textes canoniques », A étant lui-même de composition incomplète et de texture douteuse, dans la logique des choses B l’est aussi.
On ne sort pas du problème ... la position de l’Église est la même depuis plus de mille ans, la polémique islamo-chrétienne s’étant instaurée des le VIII° s, ce n’est que vers 1143, soit 5 siècles après l’hégire, que Pierre le Vénérable le fit traduire en latin par Robert de Rétines, moine de l’Ordre de Citeaux : démontrer que c’est un faux, assimiler mahomet à un « illuminé », et par conséquent B n’est jamais lu comme une « révélation » à part entière ... dont on peut subodorer (si l’on est croyant) le postulat que Dieu ne se contredisant pas, elle ne viendrait ni contredire le messianisme de Jésus, ni la thora dont ce galiléen se revendiquait.
Au lieu de s’intéresser aux nombreuses et profondes analogies, l’exégèse pinaille sur des différences et quelques points doctrinaux !
Le Coran ne contredit pas le messianisme de Jésus, loin de là, qu’il considère « comme Adam » et « Je (Allah) vais ... t’élever vers Moi » (sourate 3/ 55 et 59).
Pour ce qui est de la déïté de Jésus, l’islam y voit une exagération que résume bien ce soufi Al-Ghazâlî :
"les chrétiens, écrit-il, furent si éblouis par la lumière divine réfléchie sur le cœur-miroir de Jésus, qu’ils prirent le miroir pour la lumière elle-même et se mirent à adorer le miroir."
Belle métaphore qui rejoint celle d’Adam, créé image et ressemblance au Créateur (Genèse)


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