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Commentaire de docdory

sur Crise nucléaire au Japon : les Français exigent la transparence, pas la paranoïa


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docdory docdory 18 mars 2011 15:30

@ Loupette 45

Afin d’éviter la paranoïa , il n’est pas inintéressant de se pencher sur la concentration en césium 137 dans les vins de Bordeaux. Le Césium 137 est un isotope résultant exclusivement de l’activité humaine ( bombes atomiques et catastrophes de centrale nucléaire )
http://www.cnrs.fr/Cnrspresse/n400/html/n400rd03.htm
L’on s’aperçoit qu’un accroissement très important de la concentration de cet isotope du Césium se retrouve dans les Bordeaux de 1950 ( début des essais nucléaires ) à la fin des années 70 ( fin des essais nucléaires atmosphériques ).
On a ensuite un nouveau pic de césium 137 dans le millésime qui suit la catastrophe de Tchernobyl . 
On s’aperçoit toutefois que ce pic de concentration de Césium consécutif à l’accident de Tchernobyl est dix fois moins important que le maximum qui a été observé à l’époque des essais nucléaires atmosphériques .
Il semble donc légitime de conclure que les pires accidents d’irradiation qu’a connu notre planète aient été ceux du nucléaire militaire. L’humanité a survécu à ces accidents, elle devrait donc se tirer sans trop de dommage du sinistre nucléaire japonais.
( Pour l’anecdote, cette signature du Césium est semble t-il utilisée pour vérifier si certains grands vins de Bordeaux sont bien de la date qu’ils prétendent être sur leur bouteille ! )
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