Julien,
"Oui, il y aura toujours du
travail, mais en quantité toujours moindre, et surtout avec la
disparition des tâches ingrates.«
Absolument. On ne se connait pas. Ce n’est pas à moi qui ai fait 40 ans d’informatique qui dirai le contraire. J’ai connu tout cela de très près. Il n’y aura plus de travail pour tout le monde.
Je l’ai dit et écrit. Allez lire ce que j’y ai écrit. Je l’ai hurlé sur d’autres antennes.
Cela veut dire quoi ?
Pas ce que votre président haranguait depuis son accession au pouvoir.
Travailler plus pour gagner plus était une connerie de première et de dernière vue.
Que faut-il faire et changer ?
Changer le rythme du travail. Je dirais que les fameuses 8 heures de travail vont se transformer en 4 heures de travail pur et dur et 4 heures se remettre en question dans des cours pour se repositionner.
Les tâches ingrates, en êtes-vous un fan ?
A mon avis, non. On aime le travail noble. Et moi, certainement pas.
Nous avons quelques neurones en plus que l’âne qui tourne autour du puits pour remonter l’eau. J’ai beaucoup aimé mon métier à son départ. Mais même là, il y a du nouveau qui ne l’est plus.
»Aujourd’hui, le problème est de trouver
une source d’énergie portable et bon marché (pas le cas des batteries
électrochimiques ; peu importe que ce soit une source ou un vecteur,
c’est un détail) ; une fois trouvée, les serveurs de restaurant n’auront
plus de boulot très rapidement.«
Encore une fois, d’accord. Savez-vous qu’au Japon, on s’y intéresse pour remplacer les serveurs.
»Les caissières, on peut déjà les
remplacer, mais politiquement, ça ne le fait pas.«
Encore une fois, j’en ai parlé
»Bref,
imaginez 1000 ans de technologie en plus : n’imaginez pas que les gens
feront encore 40h par semaine, c’est une aberration."
La technologie n’est que l’outil de la science. Je viens de répondre.