Je ne vous suis pas du tout dans cette analyse. Il me semble que vous confondez haine et colère froide.
Pour moi, la colère a à voir avec l’indignation, mais l’indignation a aussi à voir avec le mépris outré. Il y a deux sortes d’indignations : celle que dépeint Alain Souchon dans sa chanson « Poulailler song », l’indignation à l’encontre de celui qui n’est pas comme nous ; et l’autre, celle de Stéphane Hessel. La colère nait de cette indignation là quand l’être se sent incapable de faire évoluer les choses.
La haine c’est le sentiment qu’on éprouve envers ce ou celui qui vous pourrit la vie. C’est pourquoi on dit que la haine est l’envers de l’amour lequel est le sentiment qu’on éprouve envers qui nous rend heureux.
Le diable un ange ? Peut-être chez les bisounours qui croient en la main invisible ? Ceux ce que leur ont dit Friedamn et ses émules , ceux qui croient que « greed is good » ?
« La main invisible du marché, c’est pour les Bisounours, c’est quand tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Faut arrêter : le marché, c’est la jungle. […] Les néolibéraux, c’est des grands malades, ces mecs-là ! Friedman et toute sa bande… C’est eux qui ont mis en place la politique économique de Pinochet, au Chili ! Et c’est enseigné dans toutes les écoles de commerce ! C’est des psychopathes ! » (Jean-Pierre Berlan)