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Commentaire de Kalki

sur Le peuple français s'appauvrit chaque année davantage !


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Kalki Kalki 6 mai 2011 11:56

– C’est vraiment terrible que l’on donne des coups de pied au chien parce qu’il a volé
un peu de pain dans la cuisine, que les femmes n’aient pas autant de couvertures que les
hommes, que le deuxième classe se gèle les doigts, et je ne vois pas pourquoi le maître d’équi-
page ne pourrait pas sucer des bites s’il en a envie. Mais regardez comme les icebergs sont
gros à présent et comme le vent souffle de plus en plus fort. Nous devons virer de bord et
mettre le cap au sud, car si nous continuons vers le nord nous allons faire naufrage et nous
noyer.
– Oh oui, dit le maître d’équipage, il est tout à fait affreux de continuer vers le nord.
Mais pourquoi devrais-je rester confiné dans les toilettes pour sucer des bites ? Pourquoi
devrais-je être traité de tapette ? Ne suis-je pas aussi bien que n’importe qui ?
– Naviguer vers le nord est terrible, dit la passagère, mais ne voyez-vous pas que c’est
précisement la raison pour laquelle les femmes ont besoin de davantage de couvertures afin
de se maintenir au chaud ? J’exige le même nombre de couverture pour les femmes, immé-
diatement !
– C’est tout à fait vrai, dit le professeur, que naviguer vers le nord nous impose à tous
de grandes épreuves. Mais il ne serait pas réaliste de changer de route pour aller au sud. On
ne peut pas remonter le cours du temps. Nous devons trouver un moyen raisonnable de gérer
la situation.
– Ecoutez, dit le mousse, si nous laissons les quatre fous de la dunette agir à leur
guise, nous allons tous nous noyer. Si jamais nous mettons le navire hors de danger, alors
nous pourrons nous inquiéter des conditions de travail, des couvertures pour les femmes et
du droit à sucer des bites. Mais nous devons commencer par virer de bord. Si quelques-uns
d’entre nous se réunissent, élaborent un plan et font preuve d’un peu de courage, nous pour-
rons nous sauver. Nous n’aurions pas besoin d’être nombreux – six ou huit, cela suffirait.
Nous pourrions lancer une charge contre la dunette, balancer ces fous par-dessus bord et
tourner la barre du navire vers le sud.
Le professeur releva le nez et dit d’un ton sévère :
– Je ne crois pas à la violence, c’est immoral.
– Il n’est jamais éthique d’utiliser la violence, dit le maître d’équipage.
– La violence me terrifie, dit la passagère.


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