Le problème de l’ENA c’est qu’elle est devenue un lieu de reproduction sociale.
Mais il est encore possible pour des fonctionnaires catégorie A issue souvent de la classe moyenne et moyenne supérieure d’y accéder par le concours interne.
Il ne faut surtout pas supprimer cet école. La situation serait encore pire. Car que croyez-vous, qu’un fonctionnaire travailleur serait propulsé à des postes colossaux d’administrateur ou d’inspecteur général des finances ? Certainement pas, ces postes seraient tous, je dis bien tous, réservés aux connaissances et la famille des gens déjà en place. On a déjà vue un petit aperçu de ce que cela pourrait donner avec le fils Sarkozy qui a presque réussi à accéder à la tête de l’EPAD.
Ce qu’il faut faire par contre :
1. c’est que l’Etat mette en place des préparations solides, financées et gratuites pour les gens méritant voulant y accéder.
2. faire de l’ENA une école pour fonctionnaire déjà en place. Il est inadmissible que des jeunots de 22 ans, aussi brillant soient-ils académiquement, puissent se retrouver à la tête de centaines ou de milliers de personnes.
3. doubler le nombre d’années de services dus à l’Etat. L’ENA ne doit pas être un tremplin vers les postes en « emplatrage » maximum dans le privé mais un tremplin pour les personnes voulant servir l’Etat.