• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Marie Sallantin

sur La grande escroquerie du Palais de Tokyo


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marie Sallantin (---.---.250.127) 11 janvier 2007 18:00

Je reprends la finale de votre article car elle est éclairante « Pour les lecteurs qui ne seraient pas familiers de cette forme d’expression artistique, il faut préciser qu’on n’attend pas des artistes contemporains qu’ils proposent du « beau ». Ou bien le beau en question ne peut être que le sous-produit, généralement non désiré, de la démarche (...) »

En effet, ce qui est présenté au musée, car le Palais de Tokyo est un musée et non un « salon des refusés », est une forme d’expression artistique ou un genre et non de l’art au sens de faire une oeuvre soumise à des critères esthétiques. Et ce genre dit Art Contemporain, qui a ses propres critères et qui succède dans le temps à l’art moderne, se porte très bien. Il est gros et gras. Il prolifère même tant qu’on lui colle l’étiquette depuis 1997 « art officiel », étiquette dont il ne parvient pas à se débarrasser. Le comparer aux impressionnistes ( dans un des commentaires) est un argument depuis dix ans abandonné par les observateurs du phénomène ! Ce qui me semble intéressant aujourd’hui d’observer, est la fin de cet art officiel. N’en déplaise aux dévots du genre, il y a des craquements, des fissures et qui sait si on n’en a plus pour très longtemps de cette hégémonie qui aura lassé à force de farces, de grimaces et de transgression obligées.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès