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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur La zone euro sur le pont du Titanic


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 août 2011 23:20

Pour resoudre la crise : Jeudi, Silvio Berlusconi a envisagé de nouvelles mesures : des amendements constitutionnels qui garantiraient l’équilibre budgétaire, des privatisations, une plus grande libéralisation des services, des coupes sombres dans la fonction publique et la lutte contre l’évasion fiscale.


Toujours la meme histoire. Pour resoudre la crise, un texte sans signification, le depouillement de l’Etat, la privatisation a outrance, et le licenciement des fonctionnaires.

Resultat :augmentation du chomage, perte de revenus (par la privatisation des secteurs rentables), la liberalisation du droit du travail, avec perte de revenus des salaries.

Consequence : encore plus de pauvrete chez les pauvres, auxquels on s’adresse pour les impots, et plus de richesses chez les riches, qu’on se garde bien de taxer. Le flux des richesses ne cesse de partir des pauvres pour aller vers les riches, avec compensation par des mesures sociales de plus en plus inefficaces pour les individus et couteuses pour les Etats qui voient leur dette s’accroitre.

Au lieu de resoudre la raison profonde de la crise, qui est l’exces de productivite, rendant les salaries plus pauvres et les actionnaires plus riches, au point que l’accumulation capitaliste est telle qu’elle ne sait ou speculer pour croitre encore, alors que les Etats et les populations tombent dans la misere.

Plus les mesures seront liberales, plus la crise s’etendra.

Il faut au contraire taxer les profits au niveau international (Europeen au moins), renationaliser, rendre aux Etats des marges de manoeuvre financiere, ne pas passer par les marches pour les emprunts d’Etat, etc.

Bref s’inspirer, par exemple, de l’Argentine au moment ou elle a completement revu sa politique apres la catastrophe financiere.

Mais pour cela, il faut des gouvernements forts et soutenus par les population. L’inverse de ce qui nous arrive.

On a du souci a se faire.

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