J’ai fait une énumération dans laquelle figurait le mot « Droit ». J’ai eu tort, j’aurais dû choisir un terme plus général comme « justice ». Vous, vous m’assénez une période particulière de l’histoire des relations rois/papes qui a, en effet, marqué un tournant important, mais il y a tout le reste. La pensée unique catholique de l’époque a bien sûr influencé le droit coutumier. C’était le droit canonique qui s’appliquait au mariage. La justice seigneuriale était exercée par des clercs chaque fois que le fief appartenait à un ecclésiastique. Par contre, tout condamné en raison d’une règle catholique avait le droit de faire appel auprès d’un parlement.Le droit était enseigné dans des collèges catholiques, comme tout enseignement, et il est logique de penser qu’on y rapprochait la règle étudiée à la notion de péché.Je vous mets tout cela en vrac, par manque de temps, mais vous êtes capable de retrouver l’ordre, n’est-ce pas ?
Enfin, que faites-vous des tribunaux de l’Inquisition devant lesquels comparaissaient les hérétiques, les catholiques douteux, les prétendus sorciers et surtout sorcières, les coupables de blasphème etc... et surtout les « découvreurs » de connaissances nouvelles non conformes aux vérités révélées ? Tout ce retard accumulé dans les sciences par l’obscurantisme !

Un petit détail encore : ce n’est pas moi qui ai parlé du fameux vase de Soissons, car, d’après mes lectures, Clovis n’a pas fendu que cette tête : c’est un sport qu’il a exercé à plusieurs reprises pour mieux asseoir son pouvoir et agrandir son territoire, même parfois contre des membres de sa famille. Le Pape en était très heureux : le contrat était bien rempli.

Vous n’aimez pas certains de mes procédés, mais moi je ne trouve pas très élégant, ni même simplement correct, que vous accusiez une femme âgée de dire des « conneries », terme de plus sexiste que vous auriez pu avantageusement remplacer par d’autres tout aussi français.