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Commentaire de Voltaire

sur La relation sexuelle non-consentie, un immense soulagement pour le PS


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Voltaire Voltaire 23 août 2011 14:02

L’auteur, ainsi que de nombreux commentateurs, auraient mieux fait de consulter le rapport du procureur (http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/dsk_motion_to_dismiss.pdf)  avant de se laisser aller à leurs accusations aux relents antisémites.

Sans entrer ici dans le détails des très nombreux arguments présentés par le procureurs qui motivent l’abandon des poursuites, il faut néanmoins en souligner deux :

Parmis les très nombreux mensonges de la plaignante, aussi bien sur le déroulé des faits supposés (3 versions divergentes et contradictoires...) que sur son passé, le point sans doute le plus important pour le procureur a été sa capacité à évoquer de façon très convaincante un soit-disant viol avec violence subit en Guinée, évènement ensuite révélé par la plaignante comme totalement inventé. Je cite « Qu’elle ait pu précédemment convaincre des procureurs et investigateurs chevronés qu’elle avait été auparavant été victime d’une autre sérieuse et violente - mais fausse ! - attaque sexuelle, avec la même attititude qu’elle aurait eu lors d’un futur témoignage lors d’un procès, est fatal. Savoir que sa manière convaincante ne peut servir d’élément de mesure de la vérité, couplé avec le nombre de mensonges découverts lors des entretiens, nous force à conclure que nous ne pouvons être convaincu de la culpabilité de l’accusé au delà d’un doute raisonnable, et que nous ne pouvons donc demander à un jury de le condamner sur la base du témoignage de la plaignante » A noter qu’un certain nombre de mensonges de la plaignante constituent des parjures et sont condamnables par la loi.

Le second concerne la réalité physique d’une agression sexuelle. Le rapport du procureur indique que les évidences médicales et physiques « établissent de façon conclusive que l’accusé à eu une relation sexuelle avec la plaignante ce 14 mai 2011. Elles ne prouvent pas ni ne corroborent que l’acte a été forcé ou non-consenti, et échouent à corroborer certains aspects de l’accident tel que décrit par la plaignante »

Pour résumer, aucun élément au delà des affirmations de la plaignante ne vient confirmer la réalité d’un délit, et la plaignante a tellement mentie sur de très nombreux faits, en ayant déjà relaté un faux viol, que baser une inculpation sur son seul témoignage est impossible tant celle-ci n’est pas crédible.

Enfin, contrairement à ce que l’auteur indiquel le procureur n’indique absolument pas qu’il y avait eu relation sexuelle non consentie, on est ici dans la diffamation. Ce que le rapport indique est ceci :

« La nature relativement brève de la rencontre entre l’accusé et la plaignante avait suggéré initialement que l’acte sexuel n’était probablement pas consenti... mais aux vues de l’impossibilité d’obtenir de la plaignante une version consistante et précise des faits qui ont immédiatement suivi cette rencontre, il est impossible de déterminer la durée exacte de la relation » Il faut souligner que contrairement aux premières version de la plaignantes (qui avait indiqué avoir fuit la chambre après l’évènement), les faits suggèrent au contraire que la plaignante est sortie de la chambre après le départ du plaignant ! et donc qu’il n’y a pas eu de « fuite » de sa part...

En conclusion, cet article est non seulement biaisé, il est aussi mensonger.
Nous avions été forts rares lors du début de cette affaire à demander de la prudence, les faits tels que décrits apapraissant comme peu vraissemblables. La suite a validé cette hypothèse. Ce qui est particulièrement navrant et de constater que malgré des éléments très détaillés qui décrébilisent totalement son accusatrice, la campagne de dénigrement se poursuit, dans la plus parfaite mauvaise fois.

Je ne suis pas Strausskanien, je ne connais pas l’homme, et ne partage pas ses opinions politiques. Mais en matière judiciaire, on doit s’abtsenir de commenter des éléments partiels et partiaux, s’en tenir au faits, éviter les conclusions hatives. Cela s’appelle le respect de la présomption d’innocence, et un accusé est innocent jusqu’à ce que condamné, de même qu’une plaignante a droit au respect mais n’est victime qu’une fois les faits établis. Cette morale, la morale, a été et continue d’être baffouée dans cette affaire. Pour les véritables victimes de crimes sexuels, cette affaire est triste car des accusations infondées, et les demandes d’argent qui vont suivre, vont occulter la réalité de ce qu’elle vivent dans leur douleur.


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