Ceux qui racontent qu’il y a des oppositions entre chrétiens et musulmans en Syrie n’ont jamais mis les pieds en Syrie.
Quant aux juifs qu’y étaient présents pendant des siècles, il n’y en a presque plus aujourd’hui (encore quelques centaines sur Alep et Damas) alors qu’ils étaient encore 40000 environ en 1990 Beaucoup étaient déjà partis après la guerre de 1967. Ce n’est pas la Syrie qui les a chassés. Il faut dire qu’ils avaient été très incités par l’Etat d’Israël (y compris financièrement) pour partir ... pas mal regrettent la quiétude de la vie syrienne, ils ont gardé des contacts très chaleureux avec leurs amis syriens.
« Reçu à l’Élysée le 5 septembre 2011, S. B. Bechara Boutros Rai, Patriarche Maronite d’Antioche ...
Le soutien aux chrétiens ne date pas d’aujourd’hui. Culturellement cela peut se comprendre, mais politiquement, c’est autre chose !
La frontière syro-libanaise a été tracée à l’ époque du mandat français de 1920 à1941 par les
Français, protecteurs traditionnels des chrétiens au Levant, pour
satisfaire les ambitions des maronites à la création d’un « plus grand
Liban ».
Le territoire d’Antioche * faisait partie de la Syrie. Qui l’a donné à la Turquie ?
La France en 1939.
* appelé le sandjak d’Alexandrette (ou république du Hatay) Il passa sous souveraineté turque le 23 juin 1939, sous le nom de « province du Hatay »,
La France avait même créé un territoire pour les Alaouites
"Quant à la minorité alaouite, elle fut favorisée par
les Français. Longtemps persécutés dans le passé, les alaouites
(issus des chiites) purent s’instruire et se faire embaucher dans
l’armée coloniale française, ce qui assura leur promotion sociale,
dont les élites dirigeront ensuite le Parti Baas à partir de 1963.
Les Français avaient créé le « Territoire des alaouites », qui allait devenir l’« État des Alaouites »,
puis en 1930 le « territoire de Lattaquié » ou « gouvernement de
Lattaquié ». Afin de faire contrepoids au nationalisme arabe des sunnites, les Français encouragèrent
pendant l’entre-deux-guerres le particularisme alaouite, qui prétendait
faire des alaouites un peuple à part
entière, mais cette politique colonialiste échoua. «
»Les Français ne se retirèrent totalement du Liban et de la Syrie qu’en 1946, après
avoir violemment réprimé de nouvelles émeutes nationalistes et bombardé Damas."
(source ICI)