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Commentaire de valldavi

sur Intouchables : un racisme bien-pensant


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valldavi valldavi 7 décembre 2011 19:59

Le tapage médiatique autour du film intouchable me casse les oreilles. Pas un media qui n’ai relayé l’immense qualité du film, l’extraordinaire et brillantissime prestation des acteurs. Un déluge de compliments dithyrambiques insupportable. Apparemment le film porte bien son titre:INTOUCHABLE ! Et moi je ne déteste rien autant que cette facon qu’à la critique d’encenser un film et de faire taire les voix des contradicteurs.. Intouchable est un chef d’oeuvre génialissime et tout ceux qui pensent autrement sont des fachos racistes réac au coeur de pierre...
 
Qu’est ce que c’est que cette histoire totalement bidonnée ? La grande vadrouille, le bienvenue chez les chti du handicap. Rien à f... de cette histoire entre un aristo pété de tune et une caricature du keumé de la cité, relooké pour les besoins esthétiques et bienséant du film. Que cette histoire soit vraie ne change rien à l’affaire. 
 Le cinéma Français est incapable de produire des films qui dépeignent la réalité économique et sociale de la France. A quand une vraie chronique sociale comme savent faire les anglais, les belges et les québécois ? D’ailleurs on peut adresser au cinéma français le même reproche pour le traitement de l’actualité politique...Silence total depuis les années 80.
Ce film est on ne peut plus conformiste, consensuel. Il ne remet rien en question : ni les préjugés, ni les schémas, et surtout pas l’ordre social établit.
 je partage la critique du nouvel obs :

"Intouchables, c’est un petit film de crise, qui joue sur les bons sentiments, qui ménage la chèvre du respect et le chou du racisme. La parabole est là, hypocrite et limpide comme une recette à faire un bon film culte, celle de l’aveugle et du paralytique par exemple : prenez un pauvre d’aujourd’hui, un gars des cités et mettez-le en présence d’un méchant riche devenu gentil à force d’être malheureux. Le premier devient le larbin du second et tous deux apprennent à se respecter et à s’aimer l’un l’autre. On pleure, rideau."

 


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