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Commentaire de Marco07

sur « Pov'con » ou « Sale mec » ?


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Marco07 5 janvier 2012 16:32

Petit cadeau pour Olivier (c’est les fêtes)


France : un camion de transport nucléaire renversé, l’armée muette depuis 18 moi 


Un militaire sans qualification a renversé un camion de transport nucléaire sur une base militaire du sud de la 
France, un accident qui a coûté 50 millions d’euros à l’armée française qui l’a tenu secret depuis 18 mois, a indiqué vendredi une source judiciaire à l’AFP.

Le chauffeur sera jugé à huis clos le 16 janvier par un tribunal militaire à Marseille.

Le caporal-chef de 28 ans est poursuivi pour blessures involontaires, mise hors service d’un matériel à l’usage des forces armées et violation de consignes, selon cette source judiciaire.

L’accident s’est produit le 9 juin 2010 sur la base aérienne d’Istres (sud).

Selon le quotidien La Marseillaise, trois militaires, deux chauffeurs et leur supérieur, se trouvaient à bord du camion de transport nucléaire.

Ce véhicule de 33 tonnes s’est renversé dans un virage alors qu’il roulait trop vite, en tentant d’éviter un soldat qui faisait son footing à l’intérieur de la base.

Les trois militaires ont été blessés, dont l’un, avec deux fractures aux cervicales, a passé six mois alité.


L’enquête a pointé des excès de vitesse à répétition sur le trajet du camion - jusqu’à 105 km/h alors que le moteur est théoriquement bridé à 80 km/h, sauf urgence - et des ennuis mécaniques récents sur le véhicule.

Les investigations ont également mis au jour que le chauffeur n’avait pas la qualification requise pour conduire le camion et que l’armée lui a décerné 
le brevet nécessaire « par équivalence » deux semaines après l’accident... avec effet rétroactif au 1er mars 2010.

De même, l’armée n’aurait donné une existence officielle à « l’escadron de transport de matériels spécialisés », impliqué dans cet accident du 9 juin 2010, 
que le 7 avril 2011, en l’ajoutant à la liste des unités militaires dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l’anonymat des personnels.

Le Délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la défense, Bernard Dupraz, cité par la Marseillaise, a reconnu que l’affaire décelait « des choses inacceptables ». 

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