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Commentaire de jean-jacques rousseau

sur Comment juger de la valeur d'une politique ? Boucles systémiques et Tableau de criticité (5)


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jean-jacques rousseau 22 janvier 2012 13:42

Pour répondre plus précisément à votre objection selon laquelle je n’ai pas souligné par un exemple le principe de rétro-action qui lie l’effet à la cause en fin de cycle. Je vous avoue que c’est ce que j’ai tenté de faire dans la description d’un cycle politique pervers :


« Ces lois iniques et contraires au bien commun scandalisent un peu plus l’opinion et l’abondance et la complexité des textes ne parvient jamais a renverser ce sentiment de tromperie et de trahison organisée. Un sentiment aggravé par l’ingérence du pouvoir contre l’indépendance du pouvoir législatif et judiciaire. Ce qui, en revenant par effet-boomerang (4) en direction du gouvernement qui en est à l’origine : cristallise dans le texte l’absurdité d’une politique2 ; contribue à fragiliser le régime dans l’opinion du fait de la dégradation accélérée de la situation qu’elle provoque dans l’environnement international, social, économique ou naturel. Selon cette inaptitude caractérisée a répondre à une crise donnée et servir le bien commun il devient alors évident que le pays mal gouverné s’enfonce chaque jour davantage dans la ruine et la division.

La boucle de rétro-activité a bien fonctionné : elle vient de lier - avec un certain délai - l’effet avec sa propre cause selon un phénomène d’accélération non contrôlée typique d’un cycle négatif. »

Peut-etre n’ai-je pas assez souligné l’effet rétroactif entre : impulsion d’une politique non-consensuelle par le gouvernement —> rejet du gouvernement par la population pour non-réponse à ses besoins ?



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