Les noms, c’est facile, il suffit de lire les news, renseignez-vous.
BRAVO à l’auteur pour cette synthèse propre à instruire les plus ignorants.
De Bravo à Agusta en passant par BOA et Tango (quels jolis noms de code, ça sent déjà la magouille avant de commencer), saura-t-on jamais les montants faramineux de l’argent soutiré aux peuples des acheteurs comme à ceux des vendeurs puisque ce fric revient directement dans la poche de nos politiciens corrompus.
Zadig nous parle en milliard d’euros (rappelons qu’un milliard c’est grosso modo un million de smic), mais ne nous parle pas du coût en vie humaines... et je ne parle pas des gens qui se prendront les bombes de nos mirages sur la tête...
Je ne reviendrai pas pas non-plus, par respect de la douleur des familles ?, sur les 15 mort de l’attentat de Karachi.
Mais Zadig nous parle de Bravo alors allons-y :
Nous en sommes dans cette affaire à 4 morts suspectes, chiffre non limitatif..., et il ne s’agit plus de l’œuvre de bandes terroristes devenues services secrets étrangers, mais de barbouzes bien de chez nous au moins pour trois d’entre eux, rien n’étant avéré concernant le pauvre et apparemment bien naif capitaine Yin, probablement éliminé par les « vrais » intermédiaires taiwanais (et encore, faut voir...).
A titre d’information générale, lisez plutôt :
...Le Général Imbot est le chef des services secrets et le père deThierry Imbot, l’un des intervenants du contrat Bravo, apparemment barbouze de son état, travaillant pour la Piscine, comme on l’appelle. Ce rejeton est tombé malencontreusement de la fenêtre de son appartement parisien, et le général, parfaitement au courant de son fils, avait résumé la situation au Parisien (article que le journal avait en 2002 délicatement classé dans la rubrique faits divers...) ; extrait :
"Le 10 octobre 2000, alors qu’il venait juste d’emménager dans
l’appartement du 18, rue Jean-Goujon, Thierry Imbot a été retrouvé mort
dans la cour de l’immeuble. Une chute de quatre étages et l’enquête
avait conclu à un accident suite à une « réparation de volet ». Un
détail, pourtant, avait intrigué le gardien de l’immeuble au moment de
la découverte du corps. « Je suis formel, se souvient-il encore
aujourd’hui, tout était éteint dans l’appartement au moment de la chute.
» Thierry Imbot avait-il voulu débloquer un volet dans l’obscurité ?
Quoi qu’il en soit, depuis la déposition du général Imbot, le juge Van
Ruymbeke a décidé de s’intéresser de près aux « morts suspectes » de
l’affaire des frégates.
Quatre morts suspectes
C’est une sorte de malédiction qui semble s’être abattue sur les
protagonistes du contrat « Bravo ». A Taïwan, il ne fait aucun doute que
le capitaine Yin, un brillant officier de la marine, dont le corps a
été retrouvé en 1993 dans le port de Taipei, a été assassiné alors qu’il
s’opposait aux choix technologiques de ses supérieurs et des
industriels français. Le juge Van Ruymbeke s’intéresse aussi à deux
autres « morts brutales ». Le 4 juin 2001, Jacques Morisson, a lui aussi
trouvé la mort en passant par une fenêtre de son domicile de la région
toulousaine. Cet ancien marin avait été chef d’antenne à Taïwan du
projet « Bravo ». « C’est lui qui assurait l’interface avec le client,
nous indique un ancien de Thomson. Au lendemain de la mort de Yin, les
policiers locaux étaient même venus ouvrir son coffre au chalumeau. »
Quatrième mort brutale, celle de M. Albessard, décédé au printemps
dernier d’un cancer foudroyant. « Quelques jours avant, il était à son
bureau et personne ne le savait malade », assure cet ancien collègue.
Lors du contrat « Bravo », Albessard était le numéro un de Thomson sur
l’île, délégué de la puissante direction internationale du groupe. Soit
quatre morts suspectes dans une enquête à trois milliards de francs...."
Je n’arrive pas à penser à la peine qu’il conviendrait d’appliquer aux illusoires condamnés Sarkozy, Balladurs et consors. Livrons-les aux familles des défunts avec l’attirail adéquat.
Cette merde est à vomir.
Merci Zadig.
rappel (dicton de l’hiver) : hiver à l’Elysée, printemps à la Santé.
les confessions du Général Imbot