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Commentaire de JL1

sur Vers un défaut grec : Urgence !


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Francis, agnotologue JL1 6 février 2012 10:55

Au sujet de la dette,

il ne suffit pas de tris mots imbéciles pour obtenir l’approbation des masses. Je préfère ça, qui vaut autant pour nous que pour les US :

« Personne ne comprend rien à la dette 2 janvier 2012 : « lorsque les gens de Washington ( la « fameuse communauté internationale) parlent de déficits et de la dette, en gros ils n’ont aucune idée de ce dont ils parlent - et ce sont ceux qui en parlent le plus qui la comprennent le moins… Ceux qui s’inquiètent des déficits peignent le tableau d’un futur dans lequel nous sommes appauvris à cause des sommes que nous devons rembourser après nos emprunts. Ils voient l’Amérique comme une famille qui aurait contracté un crédit trop important et qui aurait donc des difficultés à payer ses échéances tous les mois. Ceci est une analogie vraiment mauvaise, sur au moins deux plans. Tout d’abord, les familles se doivent de rembourser leurs dettes. Pas l’état - tout ce qu’il doit faire est de faire en sorte que sa dette augmente moins vite que son assiette fiscale.

 »La dette de la seconde guerre mondiale n’a jamais été remboursée ; elle s’est seulement retrouvée de moins en moins pertinente à mesure que l’économie américaine croissait et avec elle le revenu soumis à l’imposition. Ensuite, et c’est le point que presque personne ne semble comprendre, une famille surendettée doit de l’argent à quelqu’un d’autre ; la dette américaine est dans une grande mesure de l’argent que nous nous devons à nous-mêmes…. Pour la dette due à des étrangers : chaque créance étrangère sur l’Amérique d’une valeur d’un dollar correspond à une créance américaine sur les créances étrangères d’une valeur de 89 cents…. Nous avons besoin de davantage - et non de moins - de dépenses d’Etat pour nous sortir de ce piège du chômage. Et cette obsession malavisée nourrie d’inexactitudes au sujet de la dette nous barre la route. » Paul Krugman


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