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Commentaire de eric

sur François Hollande, un candidat très ordinaire au carrefour de l'Histoire de la République


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eric 14 février 2012 09:55

Le destin de Hollande est tout tracé.
La grande famille de gauche comme vous dites, représente 40% des intentions de vote au premier tour. Dans le contexte économique et social que vous décrivez, c’est un désaveux sans précédent historique de ses idée et de ses solutions. Qui plus est, comme vous le faites justement remarquer, elle n’est unie que par la recherche de la reprise (minoritaire) du "pouvoir républicain). On en sait pas ce qui l’emporte des rivalités de personnes, des déchirements idéologiques, ou des égoïsmes de clientèle dans ses divisions brutales, mais au fond, cela importe assez peu.
On ne réforme pas au fond une société sans un mandat clair et très majoritaire. Même en 81, Mitterrand n’est pas parvenu à nationaliser l’enseignement libre alors que cela était un projet historique des gauches unies. On peut nationaliser une banque, parce que c’est un problème essentiellement juridique et financier. On ne peut pas entrainer, mobiliser une population malgré elle. En revanche, quand on est minoritaire,on est très tributaire de ses alliés et cela coute cher.

Si par hasard et par accident, Hollande devait être élu sur un malentendu, sur une campagne qui n’aura tourné qu’autour de la personnalité du sortant, son quinquennat sera un Brejnevisme. Un immobilisme agrémenté de clientélisme.

On en a un exemple avec l’histoire des centrales nucléaires. SI c’est mauvais, il faut toute les fermer, si c’est bon il faut toutes les garder. Lui en ferme une partie, tout en changeant à postériori les textes des accords qu’il a signé par procuration lors de négociations de chiffonniers dont l’enjeu réel était des crédits et des postes de prébendiers.

Personnellement, je ne suis pas pressé de voir cela....


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