« Malgré son aspect de pitre blafard qui, la tête en bas, dresse en l’air ses jambes pantalonnées de vert, malgré sa tignasse blanche qui se hérisse en un toupet grotesque sur un crâne déprimé de crétin microcéphale emmanché d’un cou rigide et démesurément long, le poireau a le droit de s’enorgueillir, comme l’ail et l’oignon de l’ancienneté de sa généalogie... » : le poireau en prend pour son grade dans ce portrait que brosse Henri Leclerc en 1932 dans son Légumes de France. Et il poursuit : « Peut-être même est-ce cela qui lui a, si j’ose m’exprimer ainsi, fait perdre la tête, cette tête robuste, divisée en plusieurs caïeux, à laquelle on reconnaît son ancêtre, l’Allium ampeloprasum, ail d’Orient ou poireau des vignes, qui croît abondamment dans la région méditerranéenne. »
Le poireau de la famille des Liliacées comme l’ail, l’oignon...le lis ou la tulipe, s’obtient uniquement par semis. En choisissant bien les variétés il est possible d’en avoir toute l’année dans son jardin. Il y a en effet de nombreuses variétés aux noms parfois pittoresques : Jaune gros du Poitou, Géant précoce, Gros long du midi, Monstrueux de Carantan, Elboeuf, Genevilliers, Long de Mézières, Malabar du Nord, Liège, Bleu de Solaize, etc.
Les Français consomment 3,5 kilos de poireaux par an, par habitant
http://www.boitearecettes.com/fruits_legumes/poireau-text.htm