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Commentaire de Charlotte BARBUT

sur Déchets : de l'or dans nos poubelles


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Charlotte BARBUT (---.---.119.28) 20 janvier 2007 15:10

Je suis complètement partisane d’une politique de réduction des déchets en utilisant, entre autre, la redevance incitative (c’est-à-dire de faire payer tout un chacun la quantité de déchets non valorisables qu’il produit). Ainsi, lorsqu’on est pour la réduction des déchets, on ne peut pas être pour l’incinération car une usine d’incinération aura toujours besoin d’une quantité minimale de déchets pour fonctionner correctement.

Par contre, je considère qu’on ne combat pas correctement une politique donnée en fournissant de fausses informations. Tout d’abord, la réglementation impose aux usines d’incinération de fonctionner avec une température minimale de 850°C (et même d’au moins 1000°C lorsque sont aussi incinérés des déchets d’activités de soin). Ensuite, les dioxines ne se forment pas lors de l’incinération par elle-même mais lors du refroidissement des fumées, entre 200 et 600°C. Ainsi, l’une des méthodes qui permettrait de ne pas avoir de dioxines dans les fumées d’une UIOM (ou en tout cas beaucoup moins) serait de pratiquer une trempe, c’est-à-dire de refroidir brusquement les fumées pour que les dioxines n’aient pas le temps de se former. Mais avec cette méthode, on ne peut plus récupérer la chaleur des fumées pour produire de l’énergie, chaleur et/ou électricité.

Au final, le meilleur déchet est bien sûr celui qu’on ne produit pas. C’est particulièrement vrai pour les plastiques puisque très peu de nos emballages en plastique ne se recyclent pas. Si on les envoie en décharge, ils vont y rester des centaines d’années. Et si on les brûle, on produit des dioxines (ou on ne peut plus produire d’énergie, si on évite leur formation).


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