Bonjour @Bernard,
En campagne électorale, les
candidats se voient contraints d’affirmer des mesures « symboliques »
pour entretenir le « buzz » et marquer au plus près leurs
concurrents.
Quand à l’impact de cette taxation
exceptionnelle, il est ridicule en regard des enjeux (300 millions €)
et Cahuzac semblait tomber des nues.
Mais où en est sa révolution fiscale
inspirée de l’excellente étude de Thomas Piketty, Camille Landais
et Emmanuel Saez (Pour
une Révolution Fiscale)
Je suis totalement contre la
multiplication des niches fiscales, sociales, certaines mesures de
financement d’investissements à taux très réduits, etc créées il
y a 15, vingt ans (expérience professionnelle commissaire aux
comptes) et devenues inutiles.
Il eut été plus judicieux de faire
des propositions pourorienter l’épargne des riches vers le
financement des investissements des PME/PMI, leur développement en
matière d’innovation, leur regroupement, la création de Scop au
détriment de la rente.
Le parti socialiste n’est plus
un parti de gauche, mais social-démocrate, social-libéral.
Il se
place comme parti de centre gauche.
Tout ceci est confirmé
par :
Les déclarations hollandiennes au Guardian
Le renoncement à la retraite à soixante ans.
JH Lorenzi,
président du Cercle des Economistes, partenaire du Cercle Bruegel
(think tank libéral de Bruxelles) conseille Hollande
L’interview de Cambadélis, sur Itélé, dans laquelle il se
revendiquait social-démocrate, ce libéral strauss-khanien.
Enfin, le vote abstentionniste majoritaire du PS en 2008, qui
permit la ratification du Traité de Lisbonne, trahissant le vote
citoyen référendaire de 2005 et aussi le vote des militants.
Ils persistent dans la forfaiture avec le vote de leurs députés
sur le MES et hier, 28 février, avec le Sénat.
Il ne va pas « renégocier » le Pacte Budgétaire Européen
(TSCG), mais simplement introduire une proposition
présentée au vote des députés le 21 février et rejetée) sur la
relance européenne et le contrôle démocratique.
J’espère que tout cela est clair pour tout le monde