Il est vrai que l’on trouve peu d’élèves issus de milieux véritablement
pauvres dans ces écoles. Mais n’est ce pas parce que les parents des
milieux pauvres sont, pour un grand nombre, mauvais dans l’art d’éduquer
leur enfants ? Les écoles sont avant tous des trieuses qui enseignent
peu (parce que la véritable formation, celle utile au métier, se fera
directement en entreprise, les besoin étant trop spécifiques pour être
enseigner en cursus éducatif, sauf à faire une école par entreprise)
mais valident avant tout un potentiel. De ce fait, elles ne peuvent pas
accepter en leur sein un individus dépourvue de potentiel. Or, comment
donner ledit potentiel à son enfant quand on a soit même des difficulté
dans des domaines élémentaires. Quand on peine à maitriser les bases de
la démonstration, on ne peut pas expliquer les maths à son enfant. Et
l’éducation national, durant l’enfance puis l’adolescence, ne peut pas
complétement se suppléer à l’environnement familial (sauf à mettre les
enfants en centre fermés, isolés de leur parents, 24h/24 sous le
contrôle rigoureux des enseignants). Elle ne peut pas compenser
l’incapacité éducationnel des parents.
Vous confondez l’éducation « sociale » (dispensée par les parents effectivement : Dis bonjour à la dame, lave toi les mains en sortant des toilettes, tiens la porte au monsieur et embrasse tata Suzanne) avec l’éducation « culturelle » (dispensée par l’école : 3x3=9, Je et Tu n’aiment pas le T, Maitre Corbeau sur un arbre perché et Marignan 1515).
L’Education Nationale prévoit d’ailleurs en théorie l’inégalité des enfants induite par les différences d’accès à la culture de leur famille en interdisant par une circulaire de 1994, les devoirs à la maison : elle pretend placer ainsi, en theorie, tous les enfants sur un meme pied d’égalité en faisant dispenser le savoir par l’enseignant, sans qu’il soit possible que l’élève patisse par effet collatéral des lacunes de sa famille.
Votre raisonnement, en plus d’être d’un élitisme odieux, est donc caduc.