PiXels :
Qu’on vote pour Le Pen, Poutou ou Cheminade, on ne peut pas remettre en cause cette analyse (de Le Pen, je précise quand même) :
"[Nicolas Sarkozy et François Hollande] se proposent de mener la même politique. Seul le
style de leur campagne diffère. François Hollande sait qu’il avance
dans des sables mouvants. Il ne bouge pas le petit doigt, de peur de
s’enfoncer. Nicolas Sarkozy, lui, annonce vingt mesures par jour et va
jusqu’à reprendre ses engagements non tenus de 2007. On a vu ce qu’il
fallait en penser. Les deux candidats ne cherchent pas à attirer les
électeurs par l’adhésion à leur programme, mais par le rejet de leur
adversaire. François Hollande surfe sur l’antisarkozysme. Nicolas
Sarkozy mise sur la peur de la gauche. Mais tous deux sont prêts à
sacrifier le peuple français pour renflouer la zone euro. L’un comme
l’autre préparent des plans d’austérité qui mèneraient directement la
France à la situation de la Grèce. Le résultat serait le chômage de
masse, la baisse spectaculaire du pouvoir d’achat des Français et le
déclassement généralisé des classes moyennes. Je ne peux pas soutenir un
candidat qui met en œuvre la politique inverse de celle que je
préconise. Si le second tour oppose Nicolas Sarkozy et François
Hollande, je ne donnerai pas de consigne de vote."
Mélenchon ne l’a pas faite, il choisira Hollande alors qu’il devrait appeler à l’abstention massive. Avouez que là-dessus, pas sur tout, juste là-dessus, elle est beaucoup plus cohérente.