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Commentaire de JL1

sur François Bayrou, incontournable quoi qu'il arrive


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Francis, agnotologue JL1 16 avril 2012 09:22

Voltaire,

vous dites : « François Bayrou doit se demander ce qu’il doit faire pour convaincre les électeurs, alors que son analyse, ses propositions et sa personnalité même font l’objet d’un très large consensus. »

Un large consensus ? Nous n’avons pas la même notion de ce qu’est un large consensus. Bayrou est pour l’étranglement de l’interventionnisme politique ; il y a un signe qui ne trompe pas : tous les libéraux d’Agoravox ne jurent plus que par lui.

Le problème n’est pas la dette mais le taux d’usure que les gouvernements acceptent de payer. Il suffit d’emprunter à 1% pour rembourser la vieille dette, et il n’y a plus de problème de dette.

Ne dites pas que c’est impossible, je vous répondrai ce mot de Churchill qui a tant plu à ces Britanniques inventeurs de la finance prédatrice institutionnalisée : Nous ne savons pas que c’est impossible d’emprunter à 1%, alors nous le ferons.

La devise du lobby bancaire c’est : « donne moi ta planche à billets, je te prêterai de l’argent ». Pourtant « c’est l’État qui confère sa valeur à la monnaie par le seul fait qu’il exige le paiement des taxes et impôt dans la devise de son choix » ! (Bernard Lietaer), et aussi : « L’argent est basé sur la capacité à produire de la population laquelle capacité appartient à la population. » (Louis Even) Les banquiers, par le crédit, l’endettement et l’usure nous volent les possibilités qui découlent de ces capacités. Les banquiers censés être des passeurs d’avenir, sont en fait, des voleurs de pouvoir et d’avenir.

Pour enfoncer le clou, ce mot de Bernard Stiegler : « L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités.


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