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Commentaire de mortelune

sur Fukushima, l'en pire Japonais


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mortelune mortelune 24 avril 2012 14:13

L’homme est-il encore un « grand singe » ?

Avez-vous remarqué qu’il faut 1 ou 2 accidents mortels pour que des feux tricolores ou des stop soient posés à un croisement dangereux ? 

Pour le nucléaire il en va de même et rien ne changera en France tant qu’il n’y aura pas un accident majeur. Ainsi va le monde, les cerveaux traitent les données en mode curatif et pas sur le mode préventif. Tous les cerveaux ? Non ! Il y a quelques cerveaux évolués qui font honneur à l’humain en fonctionnant prioritairement en mode préventif. 

Selon les ’évolutionnistes’ c’est le mode curatif qui fait évoluer les animaux pour qu’ils se défendent des prédateurs. La nature le fait très bien mais cela prend des milliers d’années. Quand le danger est là, alors le cerveau animale traite les informations pour trouver une solution du type « sauve qui peut ». Ceux qui n’ont pas péri transmettent à leurs descendances la meilleur solution pour ne pas mourir. Par exemple les poissons du lagon sont multicolores pour se confondre avec le corail. 

L’humain fait la différence du monde animal à projetant dans le futur le danger potentiel et ainsi il prévoit à l’avance ce qui pourrait le détruire. 

Force est de constater que beaucoup d’humains fonctionnent exactement comme les animaux. Les japonais en font la preuve en fuyant des zones dangereuses comme le font les zèbres devant un feu de savane. 

Le problème c’est que ce sont ces humains là qui décident de ce qu’il faut faire, ils mettent ainsi en péril des millions d’autres. 

Il faudra donc un accident en France pour que les français prennent conscience du danger des centrales nucléaires.


Question à Antonio Damasio, professeur de neurosciences : 

- Quelles différences faites-vous entre la conscience de l’humain et celle du grand singe ?

- Si le grand singe a le même « protosoi » et « soi-noyau » que l’humain, il n’a pas le même niveau de conscience auto-biographique. Une caractéristique humaine notable est la capacité à se remémorer le passé et surtout à imaginer le futur. Même les animaux les plus évolués n’ont pas un grand sens du futur. L’humain lui peut anticiper le futur".

Le soi-autobiographique, est donc constitué de souvenirs implicites d’expériences passées, et aussi de ce que Damasio appelle des souvenirs du futur, c’est-à-dire des simulations de ce qui peut se produire dans un proche avenir au regard de ce qui s’est produit dans le passé.

L’homme est-il encore un « grand singe » ? C’est bien possible !


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