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Commentaire de Soi Même

sur Des chiffres et des lettres


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Soi Même 29 mai 2012 19:58

Rectificatif, < Voilà celui de Léonard de Vinci, basé sur la propoction divine.
Il en n’est pas l’inventeur, il suffit de consulté le traité de Vitruve, et l’album de Villard de Honnecourt> Je parle de la la proportion divine.

Quand au Franc Maçon, vous leurs attribues une fausse paternité, il s’agit des compagnons du devoir.
<Le terme « compagnonnage » n’apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu’un compagnon devait faire chez un maître. « Du latin populaire *companionem, proprement, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain ». Du cas sujet compain est issu copain4 ».

Au plan général et humain, il évoque un compagnonnage de vie, un groupement de personnes dont le but est : entraide, protection, éducation, transmission des connaissances entre tous ses membres.

Dans un sens voisin, le mouvement des compagnons d’Emmaüs, créé par l’Abbé Pierre, a, par exemple, comme but « d’agir pour que chaque homme, chaque société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et s’accomplir dans l’échange et le partage, ainsi que dans une égale dignité, le « Manifeste universel » c’est-à-dire d’aider « à partager le pain »5.

En un sens métaphorique, on peut imaginer qu’il existait avant l’humanité, dès l’apparition des êtres vivants.

Les légendes compagnonniques font référence à trois fondateurs légendaires : Salomon, Maître Jacques et le père Soubise qui les mettent en scène à l’occasion de la construction du Temple de Salomon, événement censé avoir vu naître l’ordre des compagnons, bien que les textes bibliques qui la décrivent n’en fassent pas mention6 :

  • La légende salomonienne est particulièrement importante dans les mythes des compagnons du « devoir de liberté ». Elle semble d’origine plus tardive que les autres et semble avoir été introduite à partir du mythe maçonnique d’Hiram dans les chambres des « gavots » et les cayennes des « indiens » entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, avant de s’étendre dans les rituels des autres sociétés compagnonniques6.
  • Selon la légende principale, Maître Jacques aurait appris à tailler la pierre étant enfant, avant de partir en voyage à l’âge de 15 ans pour arriver sur le chantier de la construction du Temple de Salomon à l’âge de 36 ans. Devenu maître des tailleurs de pierre, des menuisiers et des maçons, il serait revenu en France en compagnie d’un autre maître, dénommé Soubise, avec lequel il se serait fâché pendant le voyage. Débarqué à Marseille (ville qui en réalité n’existait pas encore), il se serait caché à la Sainte Baume pour se protéger de son rival et y aurait été assassiné, trahi par un de ses fidèles. Ses vêtements auraient alors été partagés entre les différents corps de métiers. Une autre version de la légende, probablement plus tardive, identifie Maître Jacques à Jacques de Molay, dernier grand-maître de l’Ordre du Temple. Une autre encore l’identifie à Jacques Moler, qui aurait été maître d’œuvre de la cathédrale d’Orléans en 14016.
  • Représenté en robe de bure, le père Soubise aurait été selon la légende architecte sur le chantier du Temple de Salomon, où il aurait encadré les charpentiers. Il serait revenu en France par Bordeaux après sa brouille avec Maître Jacques dont il aurait jalousé l’autorité. Selon certaines légendes, il aurait été à l’origine de l’assassinat de celui-ci, alors que d’autres légendes l’en innocentent. Une autre légende encore en fait un moine bénédictin qui aurait participé avec Jacques Moler au chantier d’Orléans6.

Une autre légende compagnonnique importante est celle de la séparation des rites. Le mythe compagnonnique la situe en 1401, à l’occasion de la construction des tours de la Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans. Les deux maîtres d’œuvre, Jacques Moler et Soubise de Nogent auraient fait face à une grève qui aurait dégénéré en une terrible bataille suivie d’une scission. Il semblerait que cette légende s’appuie sur des faits historiques plus tardifs, à savoir la scission entre compagnons catholiques et protestants et la destruction par ces derniers de la flèche de la cathédrale d’Orléans en 15687.

Les symboles et rituels de la franc-maçonnerie et du compagnonnage sont très différents, bien qu’ils aient quelques éléments communs.

Origines historiques
Le musée compagnonnique de Nantes.

Fixer une date précise à la naissance du compagnonnage nécessiterait de lui donner une définition précise qu’il n’a jamais eue, et les archives des compagnonnages ne remontent guère avant le XVIIIe siècle8.

Il y eut probablement des organisations d’ouvriers et d’artisans dès les origines de ces métiers. L’étude comparée des religions et des traditions des différents pays du monde semblent montrer que ces artisans se sont transmis des connaissances plus ou moins secrètes, de génération en génération, depuis la plus haute antiquité. On en trouve des traces dans l’Égypte antique et dans l’antiquité romaine, par exemple.

Le compagnonnage existait déjà lors de l’age d’or des cathédrales, des signes particuliers aux compagnons y sont reconnaissables, 9 ces compagnons voyageaient dans tous les pays d’Europe et principalement en France.

En France, l’organisation des métiers sous l’Ancien Régime est construite autour des corporations et de trois états : apprenti, compagnon et maître. Pour les compagnons, il était extrêmement difficile, à moins d’être fils ou gendre de maître, d’accéder à la maîtrise. De plus, le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord8. C’est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu’au XIXe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ».

Compagnonnage - Wikipédia

Et non des Franc Maçons, qui elle semble apparaître en 1598 en Écosse, difficile dans ce cas de leur donné une origine antique qui remonte à HIram !

<

On appelle franc-maçonnerie un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité1 qui recrute ses membres par cooptation2 et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l’art de bâtir.

Difficilement traçable historiquement, elle semble apparaître en 1598 en Écosse3 (Statuts Schaw), puis en Angleterre au XVIIe siècle. Elle se décrit, suivant les époques, les pays et les formes, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ». Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-maçonnerie dite spéculative – c’est-à-dire philosophique – fait référence aux Anciens Devoirs de la maçonnerie dite opérative formée par les corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales4>


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