Comme on fait de la macro ou de la micro économie, il serait bien de ne pas survoler les problèmes de sécurité tels qu’ils se posent. Et puis, les « tests » et autres expérimentations devraient être examinés à la lumière de ce qui est non négociable, telle que le respect d’autrui (la loi du talion n’est pas en vigueur dans nos lois : tout n’est pas permis même sur des individus douteux) et de la vie privée.

Pourquoi ? simplement parce que certains modes opératoires sont source à distance dans le temps et sur de longues durées, de redoublement de violence. N’est-ce pas l’objectif des lois elles-mêmes fondées sur le « vivre en Paix » de ne pas provoquer l’escalade de la violence ?

Et cette « violence policière » a commencé depuis longtemps et n’en finit pas d’en provoquer d’autres.

La bonne question serait : comment inverser la tendance ?

Contrôler 10 fois dans la même journée des jeunes qui zonent sans but précis, c’est leur donner de vrais motifs d’inventer d’autres provocations. (revoir le documentaire sur les bandes de France 5)

Du haut descendant de mon âge, contrôlée, suivie par des « individus » alors que nous défendions nos quartiers de rénovations abusives, à chaque rencontre d’un copain/ami/connaissance (oui la Résistance est devenue impossible avec les écoutes téléphoniques, les vidéosurveillances jusque dans les immeubles : atteintes multiples à la vie privée, et j’en passe - comme par exemple l’impossibilité de payer les professionnels psychologues ou autres charger de tester les Résistants !!) ignorant sans doute que nous sommes des amis et non pas des racoleurs...

Premièrement : le respect de la Loi qui est la même pour un policier municipal ou national, un gendarme, que pour un jeune qui zone car il n’a ni le droit de faire du bruit, ni le droit de passer normalement son « âge de bande » (très utile pour sa vie d’adulte) ou le vieux dont la sagesse, l’expérience peut servir à l’ensemble de la population.

Rassurez-vous Evry ne respecte ni les jeunes, ni les vieux et le communautarisme n’est pas du tout là où on l’imagine...