Cette analyse est à relativiser.
Autant l’élection présidentielle est bien une élection nationale, autant ici on a affaire à des élections pour des élus divers et pas seulement quelques partis.
Il suffit pour cela de voir que même parmi les candidats investis par un parti il peut y avoir des suppléants non inscrit dans ce même parti.
ainsi les % nationaux sont largement à relativiser département par département et circonscription par circonscription.
Plus que pour un parti ( et comme pour les municipales par exemple) on vote pour une personne que l’on connait déjà éventuellement ( hormis les parachutages) et que l’on a eu, pour certains, l’occasion de voir à l’œuvre en tant qu’élus.
bien sûr les positions des partis jouent mais pas seulement.
Quand à relativiser les scores de certains partis comme c’est le cas dans votre article c’est là aussi un peu raccourci. les résultats du FN à Henin Beaumont sont édifiants et résumer le score du FN à son score national a ses limites ce qui empêche d’autant plus de comprendre comment s’y opposer.
Ce qui est surtout à mon sens intéressant c’est de regarder dans chaque circonscription comment se répartissent les votes et là à on se rend compte d’une chose notamment dans les grandes villes et agglomérations ... avec le temps les gens se sont regroupés dans les circonscription qui leurs plaisent ( quand ils peuvent bouger). les votes sont liés aussi aux situations qui se sont dégradées ou pas. Ainsi les votes extrêmes sont largement absent ( à abstention égale) dans les zones plus épargnées que ce soit par les problèmes économiques ou même sécuritaires.
Bref on voit à travers la carte des votes, les zones plus en difficulté et celles plus apaisées. Il n’y a plus une France mais bel et bien plusieurs.