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Commentaire de Constant danslayreur

sur Une kabbale pour le 21ème siècle ?


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Constant danslayreur 21 juin 2012 17:40

Une pub pour la kabbale sur AV, baaahhh nul n’est parfait hein M’sieur Bergue smiley
 
« Quelle signification accorder aux Sefirots » ?
 
A en croire un livre de Harun Yahia « la franc-maçonnerie mondiale », ce sont des émanations (au pluriel) ou manifestations (toujours au pluriel) de Dieu… le polythéisme quoi.
 
Quant aux tentatives très adroites de votre billet de laisser entendre que la kabbale est loin du monde moderne et de ses centres de pouvoir, un seul extrait du même livre devrait suffire :

Début de citation :
L’expérience kabalistique est à l’origine de plusieurs perceptions sur le Divin, dont nombre d’entre elles émanent d’un point de vue orthodoxe. Le principe le plus fondamental de la foi d’Israël réside dans la proclamation que « notre Dieu est unique ».

Mais la Kabbale soutient que bien que Dieu existe dans la forme la plus élevée comme une entité entièrement ineffable (appelée Aïn Sof, l’infini), cette singularité inconnaissable se répand nécessairement en un grand nombre de formes divines : une pluralité de Dieux. C’est ce que les kabbalistes appellent Séphiroths, les émanations ou manifestations de Dieu. La manière par laquelle Dieu passe d’une entité incompréhensible en une pluralité est un mystère auquel les kabbalistes ont consacré beaucoup de méditations et spéculations. Visiblement, cette image d’un Dieu aux multiples facettes évoque le polythéisme, une accusation qui a été véhément réfutée, sans jamais complètement réussir, par les kabbalistes.

Non seulement le Divin est-il pluriel dans la théosophie kabbaliste, mais dans sa première émanation subtile à partir d’une entité inconnaissable, Dieu prit une forme double : masculine et féminine ; un père et une mère divins, Hohma et Bina, étaient les premières émanations de Dieu. Les kabbalistes utilisent sans détours des métaphores sexuelles afin d’expliquer comment le coït créatif de Hohma et Bina engendra le reste de la création...27
Cette théologie mystique comporte une caractéristique intéressante, selon laquelle, les êtres humains ne sont pas créés, mais sont d’une certaine façon divins. Owens décrit ce mythe :
L’image complexe du Divin ... était également considérée par la Kabbale comme ayant une forme unitaire et anthropomorphique. Dieu était, d’après le texte révisé kabbalistique, Adam Kadmon : le premier archétype de l’homme. L’homme et Dieu ont, en commun, à la fois une étincelle divine intrinsèque non créée et une forme organique complexe. Cette étrange équation selon laquelle Adam est Dieu est appuyée par un chiffre kabbalistique : la valeur numérique en hébreu des noms d’Adam et Jéhovah (le tétragrammaton, YHWH, le nom de Dieu dans la Bible hébraïque) est 45 pour les deux noms. Ainsi pour l’exégèse kabbalistique, Jéhovah égale Adam : Adam est Dieu. Avec cette affirmation vient l’assertion que toute l’humanité dans sa plus grande réalisation est semblable à Dieu.28
Cette théologie composée d’une mythologie païenne est à l’origine de la dégénérescence du Judaïsme. Les kabbalistes juifs ont repoussé les limites du bon sens à une telle extrémité qu’ils essaient même de faire des êtres humains des dieux. Malgré sa nature contraire à la Thora, la Kabbale fut introduite dans le Judaïsme et elle finit par souiller la Thora.

Un autre point intéressant concernant les doctrines corrompues de la Kabbale réside dans leurs similarités avec les idées païennes de l’Egypte antique. Comme nous l’avons vu dans les premières pages, les Egyptiens antiques croyaient que la matière avait toujours existé ; autrement dit, ils rejetaient l’idée que la matière avait été créée à partir du néant. La Kabbale affirme la même chose pour les êtres humains ; elle déclare que les êtres humains n’ont pas été créés et qu’ils sont responsables de leurs propres existences.

Pour le dire d’une façon moderne : les Egyptiens antiques étaient des matérialistes, et finalement, la doctrine de la Kabbale peut être considérée comme un humanisme laïc.
Il est intéressant de remarquer que ces deux concepts, le matérialisme et l’humanisme laïc, décrivent l’idéologie qui a dominé le monde tout au long des deux siècles derniers.

On est tenté de se demander s’il existe des forces ayant transmis les doctrines de l’Egypte antique et de la Kabbale du cœur de l’histoire antique à aujourd’hui.
 
27 Lance S. Owens, Joseph Smith and Kabbalah : The Occult Connection, Dialogue : A Journal of Mormon Thought, vol. 27, no. 3, Automnal 1994, pp. 117-194
28 Lance S. Owens, Joseph Smith and Kabbalah : The Occult Connection, Dialogue : A Journal of Mormon Thought, vol. 27, no. 3, Automnal 1994, pp. 117-194,

Fin de citation


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