Si les mots ont un sens
il est intéressant de suivre
l’évolution récente du mot sexualité :
a l’origine le mot désigne la
« coupure » originelle et radicale entre les « sexes »,
la différence absolue entre la statut de mâle et
celui de femelle, on voit aussi que le mot sexualité nous
renvoie illico à notre statut d’animal.
de plus en plus dans les articles
utilisant ce mot, la sexualité évoque bien plus souvent les
pratiques érotiques, y compris les aspects techniques voire
acrobatiques du sujet, ainsi c’est l’aspect ludique sensuel,
hédonique des pratiques « sexuelles » qui est mis en avant
évacuant du même coup la dimension « procréation ».
Cette évolution du mot signe pour moi
une évolution de « civilisation », où le rapport à la
nature réelle, est sans cesse plus ténu, même si la nature
virtuelle, rêvée et imaginaire est sans cesse plus
médiatisée et mise en avant.
là aussi les mots lorsqu’on les tord
et qu’on les associe en oxymores toujours plus acrobatiques peuvent
bien donner naissance à toutes sorte de chimères conceptuelles ;
ainsi la promotion de l’homosexualité", (mot ô combien lourd de contre sens)
lorsqu’elle est mise en avant par les associations gay, signe pour
moi une quintuple négation :
négation de l’altérité
négation de la différence sexuelle
négation de notre animalité
négation de la procréation
négation de la mort
on donne souvent l’« homosexualité »
comme exemple de tolérance, et d’ouverture pour moi c’est exactement
le contraire que cet univers et surtout sa mise en scène me
suggère :
, pour moi ce qu’évoque
l’homosexualité, et encore une fois la propagande qui l’accompagne, c’est avant tout une sorte de refus de la
différence, refus de l’autre et de son altérité radicale, les
officines de propagande pro gay peuvent bien rivaliser de
créativité dans les maquillages et les déguisements colorés pour
masquer ce fait , l’homosexualité c’est d’abord vouloir vivre avec
son identique donc sur le mode séparé.
cette dimension de refus et de la
négation du sexe opposé chez l’homosexuel est marqué dans
le dégôut qu’inspire l’appareil génital, de l’autre sexe ; qu’on
retrouve notamment dans les expressions et les plaisanteries
péjoratives sur l’organe génital qu’on ne possède pas
deuxième évidence l’homosexualité me
semble nier radicalement une autre réalité celle de la procréation
et du caractère animal de notre reproduction
d’où les contorsions sémantiques et
techniques pour trouver le moyen de se reproduire sans avoir recours
au rapport sexuel
dernière dimension celle de la
mort : l’homosexualité dans ses mise en scène et les « gays »
sont plus encore que les humains à sexualité normale, angoissés
par le vieillissement et la
mort, d’où
la
promotion d’une vie de plaisir et de loisirs, le monde de la fête,
et l’obsession de la jeunesse perpétuelle
ce
que signe la promotion de l’homosexualité et de son corollaire le
mariage homosexuel c’est donc avant tout la progression de notre
société vers l’artificialité et le virtuel
et l’éloignement accru de nos vies du réel.
Que
cette tendance soit voulue et organisée par le monde économique et
son marketing, ne me surprend pas ce qui ,me surprend c’est la
facilité avec laquelle ce discours est accepté y compris "et
surtout« par les
Ȏlites intellectuelles"
"Le
spectacle en général, comme inversion concrète de la vie, est le
mouvement autonome du non-vivant.
Dans
le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux."
Guy Debord "la société du
spectacle"