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Commentaire de JL

sur L'Ecologie en France… Orage et Désespoir ?!…


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Francis, agnotologue JL 3 juillet 2012 10:37

Quand admettra-t-on que l’écologie et la croissance sont antinomiques ?

Est-il besoin de rappeler ici ce principe hautement lucratif qui s’illustre par cette maxime : « Je pollue, tu dépollues, et on partage »  ?

Le libéralisme c’est le droit à polluer, et même, certains pollueurs se font verser des subventions quand ils ne polluent pas.

Néolibéralisme vert : « Rio+20 : comment multinationales et marchés financiers comptent s’accaparer la nature » /

Greenwashing : Faire passer une pollution industrielle pour du développement durable : l’exemple de ThyssenKrupp à Rio ; Par Jean de Peña, Sophie Chapelle (21 juin 2012) : À quelques kilomètres du centre de conférences où les gouvernements fanfaronnent sur les bienfaits du développement durable, les habitants du quartier de Santa Cruz subissent les impacts d’un vaste complexe sidérurgique allemand, financé par la banque nationale du Brésil. Après avoir pollué l’air et les eaux aux métaux lourds, détruit les écosystèmes locaux qui assuraient la subsistance de milliers de familles de pêcheurs, cette entreprise demeure éligible aux mécanismes de compensation promus à Rio+20. Reportage.

Pour illustrer ce mécanisme, un intervenat le le 23 juin 2012 sur France Inter, « Terre à terre » l’émission de Ruth Stegassy évoquait cette image, je cite de mémoire  : « Ce matin, dit un homme au bailleur de fonds, j’ai eu envie de tuer mon voisin. Je ne l’ai pas fait. Comme c’est un grand chirurgien, mon acte a sauvé des vies humaines. ; en conséquence, je demande de recevoir une indemnité en rapport avec les richesses que cela a apporté à la communauté. Ainsi Est-ce nouveau cheval de bataille qu’ont enfourché les multinationales, à Rio ».

Aux États-Unis, la législation sur l’écoterrorisme condamne de simples activistes à des peines de prison lourdes souvent plus élevées que pour des meurtriers. Le récent rapport d’Europol et un certain nombre de procès sur le sol européen font craindre des dérives semblables malgré l’absence de législation claire sur le sujet. Aujourd’hui, aux États-Unis, le simple fait de filmer, de photographier ou de faire un enregistrement dans une ferme ou une entreprise animale pour une utilisation politique peut constituer un délit relevant de l’écoterrorisme.

Cherchez l’erreur : nous vivons dans un monde géré par des monstres prédateurs - les multinationales - dotés de plein pouvoir.


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