• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Mmarvinbear

sur La Parenthèse Enchantée (1/11) : Un certain 10 septembre 2001


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Mmarvinbear Mmarvinbear 6 juillet 2012 13:07

" En effet, selon le rapport officiel sur les attentats, il ne fait aucun doute que, ce jour-là, tous les responsables de l’administration américaine étaient par défaut vertueux, ou a minima, animés des meilleures intentions démocratiques et patriotiques. Et dans leur immense majorité, les médias occidentaux cautionnent sans réserve ce récit qui fut délivré à l’époque par le gouvernement Bush.« 

Premiers mensonges. Dès avant la publication des rapports, les médias mentionnaient les errements, les erreurs et les fautes de l’administration américaine, tant civile que militaire.

La publication des rapports n’a pas fait varier le discours dominant des médias, qui TOUS ont pointé les insuffisances chroniques de l’administration Bush.

 »Ce qui est singulier dans la chronologie de cet épisode est le fait que cette conférence délivrée par Donald Rumsfeld se soit tenue le 10 septembre 2001, c’est-à-dire la veille des attaques qui détruisirent une partie du Pentagone lui-même (...).« 

Il faudrait savoir ce que vous voulez faire passer comme message. Pendant des années, vous avez prétendu que l’attaque du 11 septembre était faite en partie pour camoufler médiatiquement un tel événement !

De plus, c’est traditionnellement en septembre que de telles auditions ont lieu. Rien d’ extraordinaire donc à voir Rumsfeld venir en septembre devant le congrès pour s’expliquer.

 »
Dans son discours, le représentant démocrate confirmait de façon claire et catégorique : « Nous ne savons pas où sont passés ces 2300 milliards de dollars. » [6]« 

Phrase plus intéressante si on la complète avec celle qui vient avant : » sur les 7600 milliards enregistrés en écritures comptables, 2300 n’étaient étayées par aucune trace d’audit adéquate, ni par des éléments suffisants permettant d’étayer leur validité.« 

Le député ne fait que reprendre les observations de Rumsfeld dix ans plus tôt. L’argent n’a pas disparu, enfoui dans une poche géante quelconque, il est seulement mal tracé, le Pentagone étant une administration totalement inefficace sur le plan administratif depuis des décennies.

 »Mais plus stupéfiant encore, plusieurs informations rendues publiques officiellement démontrent que la zone endommagée du Pentagone et la profession d’un nombre important des fonctionnaires tués durant l’attaque présentent des liens manifestes avec le gigantesque préjudice comptable. Nous y reviendrons.

Malgré cela ni les médias, ni les politiques, ni la justice, ne manifestèrent un quelconque intérêt envers ce faisceau de « coïncidences » extrêmes.« 

Vous pensez donc que le 11/9 a été organisé aussi pour cacher la gabegie du Pentagone ?

Savez-vous quand même que le Pentagone en lui-même n’accueille que moins de la moitié des personnels du ministère de la Défense ?

Croyez-vous qu’il soit efficace de tuer une petite partie du service compta pour cacher un soi-disant trou de 2300 milliards ?

Ne savez-vous pas que même si des documents sont détruits dans l’événement, tout ministère établi des copies archivées dans un endroit différent pour pallier à un tel événement ?
Enfin, comment imaginez-vous que les survivants du service compta ne se soient pas rebellés, qu’ aucun document »compromettant« n’ait jamais fuité dans la presse alors que désormais on sait à la minute même ou presque toute connerie gouvernementale ?

Enfin, comme son nom l’indique, le Pentagone a une forme de cinq façades. L’avion avait une chance sur 5 de toucher celle là. En quoi une chance sur 5 constitue une »coïncidence extrême ?« 

 »Quant à la Commission d’enquête, rien de tout cela n’affleure dans son rapport final [14]«   : Peut-être parce qu’il n’existe aucun lien entre ces deux événements ?

Ce que j’aime avec Réopen, c’est leur propension à réclamer une nouvelle enquête indépendante et impartiale alors qu’ eux-même font preuve de la plus graade partialité.

 »D’une part, lorsque les dépenses militaires du budget fédéral se révèlent soudainement opaques sur une somme comportant douze zéros, pourquoi Donald Rumsfeld utilise-t-il un terme aussi inapproprié que « gaspillage » (« waste ») à six reprises dans sa déclaration du 10 septembre 2001 ?« 

Quel synonyme préconisez-vous donc ?

 »D’autre part, dans une démocratie moderne comme les États-Unis, comment est-il concevable que d’une année sur l’autre, la comptabilité d’une institution telle que le DoD notifie puis révèle que l’équivalent de deux millions trois cent mille mallettes contenant chacune un million de dollars est « tombé du camion », et qu’au lieu de braquer leur attention sur cet accident sensationnel, les élus et les médias détournent pudiquement le regard, comme c’est le cas ici (même avec l’excuse du contexte catastrophique du 11-Septembre) ?

"

Ah, là, on touche aux merveilles de la société américaine.

En premier lieu, il faut savoir que le système politique américain est très équilibré. Trop, même. Toute réforme est pratiquement impossible à obtenir car il faut réaliser un large consensus. Il faut y ajouter le copinage. Réformer un système, c’est admettre que l’ancien ne marchait pas, et que les responsables du moment sont coupables de laisser de tels dysfonctionnements en place. Or ces responsables sont à un degré ou à un autre des amis, des relations de responsables politiques. Et leur échec rejaillit sur eux, ce qui n’est jamais bon près d’échéances électorales. Et des élections, il y en a tous les deux ans !

Réformer est donc une procédure très longue, qui s’accompagne de marchandages et de concessions dans d’autres domaines.

Pour les médias, hé, on parle des ricains, là ! Ils n’ont jamais particulièrement brillé par leur curiosité et leur intelligence, se contentant de tout ce qui est trashy et à paillettes, comme le cul de la Kardashian.

En même temps, on ne peux pas les blâmer. Donnez le choix à un américain entre une info sérieuse et un truc vide-tête, et il ira se vider la tête.

Ils ont les médias qu’ils méritent...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès