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Commentaire de Richard Schneider

sur La Lorraine, histoire d'une intégration à la française


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Richard Schneider Richard Schneider 7 juillet 2012 18:28

à Jeff88 :

Vos remarques sont assez justes, mais il faudrait un peu les nuancer : ne confondez pas le Platt des Mosellans qui se rapprochent évidemment du « Sarrois », du patois du Thionvillois qui se rapproche du luxembourgeois et des patois jadis parlés dans la région de Nancy-Lunéville-Commercy, Toul -patois qui soit ressemblent au welche soit à la langue d’oil ... Il faudrait encore signaler certains idiomes vosgiens - proches du welche ...
La limite lingustique entre les langues issues des Platts germaniques et, en gros, de ceux qui se rapprochent du Français, passe grosso-modo par Château-Salins. Même Metz (capitale de la Moselle), avant 40 était une ville où le Français était parlé - à cause probablement de son statut de ville-garnison depuis avant la Révolution.
Entre la Lorraine mosellane et l’Alsace, il existe plusieurs différences : l’Alsacien est encore aujourd’hui assez couramment parlé dans les villages et gros bourgs, alors que le Platt a quasiment disparu dans les régions de Forbach, Sarregemines ou Thionville.
Une dernière remarque : les Guerres de Trente Ans ont littéralement dévasté et dépeuplé l’Alsace du Nord et une grande partie de la Lorraine. Que Richelieu ait joué un rôle, c’est évidant. Mais alors que dire de la Guerre des Paysans, dans les années 1520, où les troupes du Duc de Lorraine ont dévasté et dépeuplé les campagnes alsaciennes !? L’Histoire est l’Histoire : elle est irréversible ... 

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